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mardi 4 juillet 2017

C'est le 1er, je balance tout #5


Oui bon d'accord, nous ne sommes plus le premier, mais presque... -scrogneugneu, je n'y arriverai jamais-
Bon en plus le mois de mai n'a pas été très prolifique en lectures, contrairement à ses richesses dans ma vie sociale. Donc normalement ça devrait aller vite.
Donc zou, on est parti


Donc ce mois-ci j'ai lu surtout des BD


  














En fait j'ai passé le week-end de l’Ascension sur un stand BD au Salon Etonnants Voyageurs -une expérience génialissime, avec des gens extraordinaires, des rencontres de fou, enfin voilà plein de superlatifs pour exprimer ce salon- et j'ai donc lu quelques un des auteurs dont je m'occupais. J'en ai profité pour lire et acheter les titres de Bastien Vivès qu'il me manquait, et découvrir des auteurs que je ne connaissais pas. 

Et seulement quelques romans:













Voilà donc pour l'essentiel de mes lectures... Beaucoup de temps passer sur les routes, plein de moments en famille, avec les amis, une vie sociale trop remplie n'est pas faite pour aider à lire! Mais je ne m'en plaint pas.

Mon top:


Un énorme coup de cœur pour un album fraîchement sorti (oui je sais, les albums ne sont pas dans la liste, mais sinon je ne m'en sort pas en fait)
Oncle Teddy de l'Atelier Saje 
aux éditions Marcel & Joachim, 
juin 2017
Ils m'avaient déjà totalement fait rêver avec Les robes de la Reine à Noël 2015. L'Atelier Saje revient avec un album tout carton, sans texte, qui montre juste un ourson et son oncle Teddy, un gros ours, dans leurs activités, ensembles. "Le mercredi, avec oncle Teddy, je m'amuse même quand je m'ennuie." dit le petit ourson sur la quatrième de couv. C'est un album super chou, mais aussi tellement beau. Marcel & Joachim sont des champions de la fabrication. Leurs albums sont toujours superbement réalisés, avec parfois des petites prouesses techniques. Mais là c'est simple (même s'il y a un pelliculage sélectif vous savez les zones brillantes et toutes lisses sur les couvertures de livres par exemple sur chaque page) et pourtant j'avais envie de le regarder pendant des heures. Les couleurs sont vives et douces, les dessins sont simples sans trop de détail, le pelliculage et les vides nous donnent envie de caresser chaque page, et l'absence de texte nous permet d'imaginer ce que l'on veut. Quasiment toutes les pages sont construites de la même manière, une répétition et une symétrie qui plait souvent aux tout petits.
Bon en vrai je voudrais en faire mon doudou

En BD gros plaisir à la lecture du premier tome de Bichon, Magie d'amour, de David Gilson chez Glénat.
Je ne connaissais pas du tout cette BD, qui m'a été conseillé par une cliente. Bichon est un jeune garçon de CE2 qui aime les princesses, les licornes et les paillettes. Sensible, mignon, il ne correspond pas du tout aux archétypes des garçons de son âge. Et si cela lui apporte souvent les moqueries, il gagne aussi des armes contre la bêtise face aux différences. Les dessins sont vraiment Kawai, comment ne pas craquer devant ses grands yeux bleus. Et cette série de la collection Tchô véhicule un vrai message de tolérance, derrière ses historiettes et ses gags de BD jeunesse sans prétention. Réussi. 

Et puis je voudrais zoomer aussi sur Duel de Renaud Farrace, édité chez Casterman, sortie en avril 2017.
Au début, je l'avoue, j'étais relativement sceptique. Il s'agit d'une adaptation d'une nouvelle de Conrad que je n'ai jamais lu et honte sur moi je n'ai même pas vu le film de Ridley Scott Les Duellistes, et un dessin qui me semblait un peu brouillon, bah au début ça ne m'attirai pas. Et puis, pendant une pause déjeuné j'ai mis le nez dedans. Mais en fait comment c'est cool comme BD. L'histoire est terrible, cette baston entre deux soldats de l'armée napoléonienne qui va durer plus de 20 ans, alors qu'elle démarre de manière totalement absurde! En toile de fond la France napoléonienne, la campagne de Russie, la chute de Napoléon, la Restauration... Tout ça tout ça. Finalement j'ai trouvé le dessin parfait pour l'histoire, et maîtrisé. Si en la feuilletant, on a vraiment une impression de surcharge, à la lecture tout est à sa place et se tient parfaitement. J'ai adoré les nombreux jurons et insultes qui émaillent le texte (et que pour la plupart je ne connaissais pas), et j'ai adoré lire les petites pattes de mouche dans les journaux, les morceaux de courriers... Non vraiment une très très bonne surprise. Et en plus une très chouette rencontre avec l'auteur!


En roman j'ai enfin terminé le Jean Hegland, Dans la forêt chez Gallmeister. Je l'avais mis en stand by depuis un moment, et la perspective d'une rencontre avec l'auteure m'a mit le coup de pied au derrière pour le terminer. Un beau roman sur deux femmes, une réflexion sur le retour à la nature, l'abandon de soi et des biens matériels... Mais je n'ai pas été aussi enthousiaste que je le pensais en entendant les critiques autour de moi. Par contre Jean Hegland est vraiment une femme admirable et adorable!






Non, je pense que le roman qui m'a le plus plu c'est sans aucun doute le premier roman de Victor Pouchet qui sort à la rentrée littéraire (septembre 2017) chez Finitude, Pourquoi les oiseaux meurent.
Déjà rien que la couverture donne envie (en vrai, elle est même encore plus belle. Il s'agit d'une planche, genre livre ancien sur les oiseaux, avec les petits numéros à côté de chaque espèce, et la liste en fin de livre). Et ce roman est un vrai plaisir de lecture. Loufoque, érudit, drôle, intelligent. On y suit un jeune parisien qui retourne dans sa ville de jeunesse en Normandie, pour y enquêter sur des chutes d'oiseaux morts. Pour se rendre sur place il décide de remonter la Seine en bateau de croisière pour un boat trip lent et sinueux qui s'accorde parfaitement avec ses pensées et son enquête. Il se retrouve finalement a enquêter aussi sur son père, sur sa famille, sur ses racines, sur le fondateur du musée d'Histoire Naturelle de Rouen... Cela permet à l'auteur de passer d'un genre de littérature à l'autre, sautant de la fiction à l'auto-fiction en passant par l'article encyclopédique ou le documentaire scientifique. Original, surprenant et totalement charmant


Pour les deux parties suivantes, 

Une chronique littéraire autre

et

Ailleurs sur le Web


et bien je n'ai rien. Rien de rien. Mais en fait ça rejoint ma dernière partie sur le moment #tropfièredemoi. En juin c'était les vacances, j'avais prévu de lire pleeeeein de livres. Sauf qu'en réalité, j'ai fais beaucoup de route, seule, dans ma voiture dont l'autoradio ne lit pas les MP3, et donc je n'ai presque pas lu. Parce qu'en plus à chaque fois que j'arrivais à destination c'était pour être en famille, avec mes amis, ou pour assister à une rencontre de rentrée littéraire (j'adore cette période de l'année, même si c'est crevant c'est tellement stimulant tous ces nouveaux romans qui vont sortir, qui nous sont présentés comme des promesses de lendemains qui chantent... Un peu comme les rêves d'avenir lors d'une campagne électorale. On s'imagine alors que notre monde va totalement changer, que tous ces livres vont nous envoûter.... Et le mieux, c'est que dans le lot y'en a tous les ans, des pépites. Pas autant que promis, mais y'en a... Enfin bref je m'égare totalement là.
Et donc qui dit vacances dit tentatives de sevrages. En juin j'ai donc arrêté la cigarette (Oh Dieu Cerveau faites que ce soit définitif!) 

 friends smoke smoking cigarette chandler GIF
ouai bon, avec un gif pareil ça m'a l'air mais totalement foiré...

et j'ai tenté de me sevrer d'Internet. OMFG réduire Internet! Bon bah je ne m'en suis pas trop mal sortie, mais du coup j'y ai passé moins de temps, j'ai moins fouiné, je me suis moins baladé et j'ai quasiment rien lu hors articles d'actualités... Mais par contre dans mes lectures j'ai découvert comment faire de la farine de glands alors je me dis que j'ai plus nécessairement besoin de passer des heures sur le net...