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mardi 1 août 2017

C'est le 1er je balance tout #6





C'est l'été, les vacances pour beaucoup, le soleil, le sable chaud, les randonnées en montagne, le dépaysement, le farniente, la fête et les repas à n'en plus finir. Et au milieu de tout ça on trouve encore le temps de lire!
Alors comme Juillet laisse la place à Août, et comme l'a enclenché Allez vous faire lire, une petite présentation de ce dernier mois?

Peu de lectures en ce mois de Juillet. Mine de rien les à côté et les séries genre The Handmaid's Tale, Westworld ou encore le retour de Game of Thrones diminuent grandement le temps de cerveau disponible et disposé à la lecture.
Mais parmi ces quelques livres il y a tout de même eu du wahou





Dans ce top il y a La Fourmi Rouge d'Emilie Chazerand qui doit sortir fin août chez Sarbacane. 
Et là je vous le dis, prenez un stylo et mettez une croix dans votre agendas. Au plus tard le samedi 26, celui qui suit le 23 et la sortie en librairie de La Fourmi Rouge, vous foncez chez votre libraire pour acheter ce roman. Et là vous profitez, c'est cadeau. Des barres de rire, des vraies. Des qui font mal aux zygomatiques. Des qui font qu'autour de vous les autres se demandent pourquoi vous riez si fort, et n'arrivent pas à croire que ce soit juste un roman qui vous fasse cet effet. Mais il est tellement bien qu'il mérite une chronique, une vraie, alors patience... Parce qu'en vrai ce n'est pas juste drôle. C'est comme un oignon, ou Shrek, mais qui sent bon, et qui laisse une haleine fraîche. Enfin c'est promis, Vania Strudel mérite vraiment d'être connue!




Donc ça c'était vraiment le wahou tip-top du mois de Juillet. 

Dans un genre tout autre, Inséparables de Sarah Crossan (traduction de Clémentine Beauvais, encore une preuve qu'elle est brillante) chez Rageot m'a toute émotionnée. L'histoire de sœurs siamoises de 17 ans qui vont à l'école pour la première fois. Une première année scolaire marquée par des amitiés naissantes, une des sœurs qui tombe amoureuse, la découverte de l'alcool, des soirées à refaire le monde, de la vie d'adolescentes en fait... Un roman qui se dévore par ses chapitres courts écrits comme des poèmes. Des instantanés de vie qui se baladent entre poésie et quotidien. On sort les mouchoirs mais c'est pour mieux apprécier la vie, et surtout pour se rendre compte à quel point on a de la chance d'avoir un frère, une sœur ou toute une tripoté. Une superbe manière de nous parler de l'adolescence, mais autrement, et autour d'un handicap d'une particularité de plus en plus rare.

Et puis le dernier je vous en parle pour ceux qui n'auraient pas vu la petite note sur Facebook au sujet de ce manga. Dans la collection WTF?! chez Akata, le volume 1 de Tu seras un saumon mon fils de Shôhei Sasaki.
L’image contient peut-être : une personne ou plus et plein airJ'avoue que les dessins au départ ne m'ont pas totalement emballé. J'étais même assez sceptique. Et puis finalement... Comme pour La fourmi rouge, de la poilade et des vrais messages plus profonds qui apparaissent en filigrane sous l'apparente bêtise de ce titre. L'histoire de Masterba Shion, ancien champion de distance en éjaculation dans son collège, qui après un déménagement projette sa frustration dans la rivière du coin. Un an plus tard, un monstre mi homme mi poisson débarque et lui apprends qu'il est son fils (il ne faut pas jeter sa purée d'amour n'importe où jeune homme). Un premier volume haut en couleurs et  l'image de l'esprit, parfois tordu, que peuvent avoir les japonais. 

Ah si il y a aussi eu le premier volume de L'esprit du camp de Michel Falardeau et Caroline Breault chez Lounak. Outre les graphismes qui fonctionnent parfaitement sur moi, une histoire, des personnages et un parlé québécois qui me donnent terriblement envie de lire la suite. Mais là il faut patienter...





Pas trop de flop ce mois-ci. N'ayant pas de temps pour lire très disponible, j'ai abandonné tout ce qui ne me m’entraînait pas dans son sillage dès les premières pages... J'ai donc crée un petit cimetière ce mois-ci, plutôt conséquent... Mais rien ne dit que je n'y reviendrais pas un jour ou l'autre...
Toujours difficile d'oublier un livre abandonné...



Virginie Despentes, au mois de mai.Comme le mois précédent j'ai essayé de ne pas trop traîner sur Internet. Mais parfois je suis tombée sur des articles passionnants. Comme l'interview donnée par Virginie Despentes au journal Le Monde. Et vraiment j'ai trouvé ça passionnant. Surtout la partie ou elle parle de la féminité et de sa construction sociale. Un régal. Je vous laisse déguster.





Sur le net, mais rien à voir, je vous conseille de podcaster l'excellente émission de Frédérick Sigrist Blockbuster sur France Inter. Une présentation naturelle et fraîche, qui n'est pas sans me rappeler certaines émissions de NoLife (et pour moi c'est un vrai compliment), des sujets tous plus passionnants les uns que les autres, qui hissent la Pop Culture au rang de Culture. Merci pour ce mois de Juillet beaucoup trop court, j'ai été enchantée. D'ailleurs si France Inter veux bien prolonger sur le mois d'Août, ou aux prochaines vacances...


Il y a encore eu des supers articles sur le blog Allez vous faire lire. Celui qui donne 20 idées pour lire plus. Perso je les applique déjà (et ce depuis bien longtemps), mais j'ai tout de même une rapidité de lecture plus proche de celle d'un élève de CP que de la sienne il me semble. Mais après tout je m'en fiche, car comme elle le dit dans un autre article Je ne lis plus et ça me désole, je n'ai aucune honte à avoir tant que je prends du plaisir.  Du coup ce mois-ci j'ai décidé de ne plus courir après la nouveauté, puisque de toute façon j'ai toujours 10 trains de retard, et que cela me frustre. Désormais j'ai choisi de lire ce dont j'ai envie quand j'en ai envie, et tant pis pour l'actualité. Et toc.
 film happy excited the sound of music sound of music GIF
Mais sinon ce dont je suis tout de même le plus fière, c'est que je n'ai toujours pas fumé! 1 mois 1 semaine et 5 jours sans tabac. 






  
Youhouhou!


mardi 4 juillet 2017

C'est le 1er, je balance tout #5


Oui bon d'accord, nous ne sommes plus le premier, mais presque... -scrogneugneu, je n'y arriverai jamais-
Bon en plus le mois de mai n'a pas été très prolifique en lectures, contrairement à ses richesses dans ma vie sociale. Donc normalement ça devrait aller vite.
Donc zou, on est parti


Donc ce mois-ci j'ai lu surtout des BD


  














En fait j'ai passé le week-end de l’Ascension sur un stand BD au Salon Etonnants Voyageurs -une expérience génialissime, avec des gens extraordinaires, des rencontres de fou, enfin voilà plein de superlatifs pour exprimer ce salon- et j'ai donc lu quelques un des auteurs dont je m'occupais. J'en ai profité pour lire et acheter les titres de Bastien Vivès qu'il me manquait, et découvrir des auteurs que je ne connaissais pas. 

Et seulement quelques romans:













Voilà donc pour l'essentiel de mes lectures... Beaucoup de temps passer sur les routes, plein de moments en famille, avec les amis, une vie sociale trop remplie n'est pas faite pour aider à lire! Mais je ne m'en plaint pas.

Mon top:


Un énorme coup de cœur pour un album fraîchement sorti (oui je sais, les albums ne sont pas dans la liste, mais sinon je ne m'en sort pas en fait)
Oncle Teddy de l'Atelier Saje 
aux éditions Marcel & Joachim, 
juin 2017
Ils m'avaient déjà totalement fait rêver avec Les robes de la Reine à Noël 2015. L'Atelier Saje revient avec un album tout carton, sans texte, qui montre juste un ourson et son oncle Teddy, un gros ours, dans leurs activités, ensembles. "Le mercredi, avec oncle Teddy, je m'amuse même quand je m'ennuie." dit le petit ourson sur la quatrième de couv. C'est un album super chou, mais aussi tellement beau. Marcel & Joachim sont des champions de la fabrication. Leurs albums sont toujours superbement réalisés, avec parfois des petites prouesses techniques. Mais là c'est simple (même s'il y a un pelliculage sélectif vous savez les zones brillantes et toutes lisses sur les couvertures de livres par exemple sur chaque page) et pourtant j'avais envie de le regarder pendant des heures. Les couleurs sont vives et douces, les dessins sont simples sans trop de détail, le pelliculage et les vides nous donnent envie de caresser chaque page, et l'absence de texte nous permet d'imaginer ce que l'on veut. Quasiment toutes les pages sont construites de la même manière, une répétition et une symétrie qui plait souvent aux tout petits.
Bon en vrai je voudrais en faire mon doudou

En BD gros plaisir à la lecture du premier tome de Bichon, Magie d'amour, de David Gilson chez Glénat.
Je ne connaissais pas du tout cette BD, qui m'a été conseillé par une cliente. Bichon est un jeune garçon de CE2 qui aime les princesses, les licornes et les paillettes. Sensible, mignon, il ne correspond pas du tout aux archétypes des garçons de son âge. Et si cela lui apporte souvent les moqueries, il gagne aussi des armes contre la bêtise face aux différences. Les dessins sont vraiment Kawai, comment ne pas craquer devant ses grands yeux bleus. Et cette série de la collection Tchô véhicule un vrai message de tolérance, derrière ses historiettes et ses gags de BD jeunesse sans prétention. Réussi. 

Et puis je voudrais zoomer aussi sur Duel de Renaud Farrace, édité chez Casterman, sortie en avril 2017.
Au début, je l'avoue, j'étais relativement sceptique. Il s'agit d'une adaptation d'une nouvelle de Conrad que je n'ai jamais lu et honte sur moi je n'ai même pas vu le film de Ridley Scott Les Duellistes, et un dessin qui me semblait un peu brouillon, bah au début ça ne m'attirai pas. Et puis, pendant une pause déjeuné j'ai mis le nez dedans. Mais en fait comment c'est cool comme BD. L'histoire est terrible, cette baston entre deux soldats de l'armée napoléonienne qui va durer plus de 20 ans, alors qu'elle démarre de manière totalement absurde! En toile de fond la France napoléonienne, la campagne de Russie, la chute de Napoléon, la Restauration... Tout ça tout ça. Finalement j'ai trouvé le dessin parfait pour l'histoire, et maîtrisé. Si en la feuilletant, on a vraiment une impression de surcharge, à la lecture tout est à sa place et se tient parfaitement. J'ai adoré les nombreux jurons et insultes qui émaillent le texte (et que pour la plupart je ne connaissais pas), et j'ai adoré lire les petites pattes de mouche dans les journaux, les morceaux de courriers... Non vraiment une très très bonne surprise. Et en plus une très chouette rencontre avec l'auteur!


En roman j'ai enfin terminé le Jean Hegland, Dans la forêt chez Gallmeister. Je l'avais mis en stand by depuis un moment, et la perspective d'une rencontre avec l'auteure m'a mit le coup de pied au derrière pour le terminer. Un beau roman sur deux femmes, une réflexion sur le retour à la nature, l'abandon de soi et des biens matériels... Mais je n'ai pas été aussi enthousiaste que je le pensais en entendant les critiques autour de moi. Par contre Jean Hegland est vraiment une femme admirable et adorable!






Non, je pense que le roman qui m'a le plus plu c'est sans aucun doute le premier roman de Victor Pouchet qui sort à la rentrée littéraire (septembre 2017) chez Finitude, Pourquoi les oiseaux meurent.
Déjà rien que la couverture donne envie (en vrai, elle est même encore plus belle. Il s'agit d'une planche, genre livre ancien sur les oiseaux, avec les petits numéros à côté de chaque espèce, et la liste en fin de livre). Et ce roman est un vrai plaisir de lecture. Loufoque, érudit, drôle, intelligent. On y suit un jeune parisien qui retourne dans sa ville de jeunesse en Normandie, pour y enquêter sur des chutes d'oiseaux morts. Pour se rendre sur place il décide de remonter la Seine en bateau de croisière pour un boat trip lent et sinueux qui s'accorde parfaitement avec ses pensées et son enquête. Il se retrouve finalement a enquêter aussi sur son père, sur sa famille, sur ses racines, sur le fondateur du musée d'Histoire Naturelle de Rouen... Cela permet à l'auteur de passer d'un genre de littérature à l'autre, sautant de la fiction à l'auto-fiction en passant par l'article encyclopédique ou le documentaire scientifique. Original, surprenant et totalement charmant


Pour les deux parties suivantes, 

Une chronique littéraire autre

et

Ailleurs sur le Web


et bien je n'ai rien. Rien de rien. Mais en fait ça rejoint ma dernière partie sur le moment #tropfièredemoi. En juin c'était les vacances, j'avais prévu de lire pleeeeein de livres. Sauf qu'en réalité, j'ai fais beaucoup de route, seule, dans ma voiture dont l'autoradio ne lit pas les MP3, et donc je n'ai presque pas lu. Parce qu'en plus à chaque fois que j'arrivais à destination c'était pour être en famille, avec mes amis, ou pour assister à une rencontre de rentrée littéraire (j'adore cette période de l'année, même si c'est crevant c'est tellement stimulant tous ces nouveaux romans qui vont sortir, qui nous sont présentés comme des promesses de lendemains qui chantent... Un peu comme les rêves d'avenir lors d'une campagne électorale. On s'imagine alors que notre monde va totalement changer, que tous ces livres vont nous envoûter.... Et le mieux, c'est que dans le lot y'en a tous les ans, des pépites. Pas autant que promis, mais y'en a... Enfin bref je m'égare totalement là.
Et donc qui dit vacances dit tentatives de sevrages. En juin j'ai donc arrêté la cigarette (Oh Dieu Cerveau faites que ce soit définitif!) 

 friends smoke smoking cigarette chandler GIF
ouai bon, avec un gif pareil ça m'a l'air mais totalement foiré...

et j'ai tenté de me sevrer d'Internet. OMFG réduire Internet! Bon bah je ne m'en suis pas trop mal sortie, mais du coup j'y ai passé moins de temps, j'ai moins fouiné, je me suis moins baladé et j'ai quasiment rien lu hors articles d'actualités... Mais par contre dans mes lectures j'ai découvert comment faire de la farine de glands alors je me dis que j'ai plus nécessairement besoin de passer des heures sur le net...


mercredi 31 mai 2017

C'est le 1er je balance tout #4





Bon, apparemment la procrastination est tellement ancrée dans mes gènes, je ne suis même pas capable de tenir le rythme d'une publication par mois. C'est moche. Et désolant. Mais vraiment triste, parce que pourtant j'aime partager avec des chroniques... Enfin bref...

En ce 1er Juin je partage donc avec vous
  1. Le Top & Flop de mes lectures du mois.
  2. Au moins 1 chronique d'ailleurs lue le mois dernier.
  3. Au moins 1 lien que j'ai adoré (hors chronique littéraire). 
  4. Et enfin, ce que j'ai fait de mieux le mois dernier. 

Mon top:





Plusieurs livres m'ont vraiment beaucoup plu ce mois-ci. Et pourtant je trouve que je n'ai pas énormément lu en mai...

D'abord, #martyrsfrançais d'Alexis David-Marie aux Editions Aux forges de Vulcain. 

Bon, honnêtement celui-ci je ne l'ai pas retenu pour ses qualités littéraires. Non, ce qui m'a plu c'est plus le sujet et le traitement dudit sujet. Je l'ai lu à l'entre deux tours des présidentielles, parce qu'il me semblait tout à fait d'actualité, et qu'une amie libraire m'en avait dit beaucoup de bien. L'histoire est celle de François, dont la vie bascule le jour où son père est assassiné par un migrant auquel il apportait de l'aide dans l'association catholique où il était bénévole. François doit alors faire son deuil de ce père qu'il adorait, mais dont il s'était un peu éloigné en devenant adulte. En parrallèle de ce travail de deuil, François doit lutter contre sa cousine, Louise, militante d'Extrême Droite, qui utilise la mort de son oncle pour nourrir la fachosphère et rallier un maximum de gens à sa cause; quitte à déformer la réalité et à l'ériger en martyr d'une cause contre laquelle il se battait à son échelle. Ce roman est vraiment très très éclairant de ce qui se passe actuellement en France et dont nous n'avons pas forcément conscience lorsque nous ne nous intéressons que de loin à cette fange ignoble de la pensée actuelle identitaire et exclusive. On y découvre ce que le rideau du FN cache à nos yeux de profane, et une nouvelle génération de fachistes beaucoup plus cultivée et dangereuse que l'image dépassée que nous en avons. C'est flippant, très documenté, et vraiment très éclairant. Un roman indispensable pour mieux comprendre quelle porte s'ouvrira en cas d'élection du FN.




Toujours en littérature, un gros coup de cœur pour le prochain Gilles Marchand qui sortira en Septembre aux Editions Aux Forges de Vulcain pour la rentrée littéraire, Un funambule sur le toit
Rien que le titre et la couverture, normalement vous devez en avoir envie...
L'histoire est celle de Stradi, un garçon extraordinaire né avec un handicap invisible, dont l'un des rêves est d'être comme les autres. On y découvre son enfance d'abord solitaire, puis en compagnie de Max, un enfant handicapé aussi. Puis le passage de l'adolescence et l'entrée dans la vie d'homme. J'ai pas envie d'en dire trop, parce que je voudrais vous laisser la surprise comme j'ai pu l'avoir. A l'annonce du handicap, je me suis dit "C'est bon, je veux savoir la suite." Je me suis laissée porter par l'histoire de Stradi, par sa poésie et sa beauté intérieure. Je me suis bercée de la bande son du livre (parce qu'en le lisant vous allez avoir envie d'écouter des morceaux, surtout les Beach Boys. Si si, promis).
Ce roman est très différent du précédent, Une bouche sans personne (dont j'ai venté les mérites tant de fois, et que je continue à adorer) et pourtant il y a la patte de Gilles Marchand que l'on retrouve ici. La poésie, la fantaisie, l'incursion de l'imaginaire et du fantasque poétique dans une réalité pas toujours rose. On y parle de musique donc, d'oiseaux, de bateau de pêche, d'amour, d'inventions, de littérature, de langue française et de grammaire, d'idées, de gardien de nuit, et même des clins d’œil au précédent roman. 
Un roman qui a eu beaucoup d'échos en moi. Un roman qui montre aussi que sa différence peut-être une très grande richesse.

En BD j'ai craqué pour le nouveau Bastien Vivès, cez Casterman, Une sœur. Antoine, 13 ans, passe ses vacances en famille sur l'Ile Aux Moines. Mais cet été, une amie de leur mère, vient de faire une fausse couche. Elle vient avec sa fille, Hélène, 16 ans, passé un moment pour se changer les idées. Une parenthèse dans les vacances d'Antoine, un moment magique où il va découvrir auprès d'Hélène l'amour, les premiers émois, les premières gorgées d'alcool, le monde des adolescents, et les premières expériences sexuelles. 
Bastien Vivès me touche énormément déjà par son dessin. Ce trait unique, si épuré et en même temps tellement plein de vie, de mélancolie, de force. Avec juste ce qui semble une esquisse il nous en dévoile tellement sur ce que ses personnages ressentent. C'est beau. Et cette histoire d'entrée dans l'adolescence est superbe et touchante. On y retrouve nos souvenirs de vacances ces étés où nous grandissions et où nous vivions nos premières fois, avec beaucoup de tendresse. 


Et enfin un dernier coup de coeur, pour un album jeunesse cette fois, Belle Maison d'Anaïs Brunet chez Sarbacane. L'arrivée pour l'été dans une maison de bord de mer de deux enfants. L'histoire est racontée par la maison, heureuse de les retrouver en son sein, de pouvoir suivre leurs jeux, leurs secrets, de retrouver du sable sur son parquet après leur retour de la plage. Étonnant narrateur accompagné d'illustrations de toute beauté, ou l'architecture, le papier peint, les aplats de couleurs, les détails de l'intérieur ont tant d'importance. Un vrai bel album à partir de 5 ans.






Voilà pour mes coups de cœur en Mai. Et ce mois-ci pas de grosse déception. Et non. Peu de lectures sur le mois (12 livres environs) mais que de la qualité. Un bon cru.

Une chronique littéraire autre


Je ne sais pas ce que j'ai fais en Mai, mais aucune chronique qui m'a fait 
Wahou
 ou

Grrr 

Quelques chroniques de lues, mais aucune à partager du coup. Sorry.

Ailleurs sur le Web:


Ailleurs sur le Web je me suis passionnée à la lecture du très bon article de Clémentine Beauvais sur son blog dans lequel elle parle avec beaucoup de justesse et d'intelligence de sa vision de la Littérature jeunesse en temps qu'auteure. Tant de talent, elle pourrait presque être agaçante, mais en fait je crois que j'ai une admiration énorme pour elle. Enfin bref, si vous voulez savoir comment elle voit son travail d'auteure pour la jeunesse n'hésitez pas à lire son article. Et quand vous l'aurez terminé vous pourrez complétez votre lecture par l'interview de Vincent Cuvellier suite à la sortie de son livre Je ne suis pas un auteur jeunesse chez Gallimard, que l'on retrouve sur le site de Le Devoir
Donc oui une fois encore ça parle de littérature, mais que voulez-vous, on ne se refait pas...
Ah si je profite aussi de cet espace pour me plaindre. Le retour de Thomas Pesquet sur Terre ce vendredi risque de m'apporter une grande tristesse. 6 mois que je le suis là-haut, avec beaucoup de plaisirs.... Heureusement que la Nasa vient de partager des photos de Jupiter prisent pas la sonde Juno, ça permet de prolonger un peu la magie de cette immensité spatiale. 



Mon top perso:



Pas de top perso ce mois-ci. En Mai rien ne m'a rendu vraiment hyper fière au point de m'en souvenir aujourd'hui et de vouloir le partager... Non, juste beaucoup de plaisir avec ce retour du soleil, à passer du temps avec les amis, la famille, profiter de la Semaine du Golfe, des premières baignades pour échapper à la chaleur et se détendre, des premières soirées qui traînent en longueur dans le jardin, de l'odeur du barbecue qui imprègnent les vêtements, des soirées entre filles à tester de nouveaux jeux en mangeant du chou, des palets entrés dans le sabot... Enfin des petits bonheurs sans importance mais qui rendent heureux. Profiter du moment présent. Et on verra le mois prochain...

dimanche 2 avril 2017

C'est le 1er, je balance tout #3


Salut tout le monde!

Ça commence bien, j'ai déjà loupé un épisode... Et oui je n'ai pas posté le 1er Mars... Mais j'avais une bonne raison. J'étais en vacances!!! Mais ne brûlons pas les étapes...

Pour petit rappel, je dois partager avec vous:
  1. Le Top & Flop de mes lectures du mois.
  2. Au moins 1 chronique d'ailleurs lue le mois dernier.
  3. Au moins 1 lien que j'ai adoré (hors chronique littéraire). 
  4. Et enfin, ce que j'ai fait de mieux le mois dernier. 

Ça vous revient?


Mon top:



Je vais éviter de vous parler de la 3ème saison de la saga Sauveur & Fils de Marie-Aude Murail parce que vous risquez de penser que je radote... Mais je le placerais tout de même tout en haut du podium...





Alors du coup je vais partir sur d'autres titres qui ont fait battre mon cœur en ce frileux mois de Mars...


En roman je dirais Marquise de Joanne Richoux. Un premier roman publié aux éditions Sarbacane dans la collection Exprim'. Un roman explosif, rock'n'roll, déjanté. Une écriture punchy et contemporaine qui nous entraîne, et nous mène par le bout du nez. En vrai je me suis totalement laissée porter par l'écriture qui m'a complètement séduite. L'histoire ne m'emballait pas plus que ça, jusqu'à ce que je prenne deux bons uppercuts à la fin qui m'ont mit totalement KO. Finalement je me suis dit "Ouah... Ah ouai, quand même. Je voyais pas du tout les choses comme ça..." Et se laisser porter par une écriture qui nous séduit, c'est vraiment cool!



En albums j'ai eu plusieurs coup de cœur ce mois-ci. 

Tout d'abord un album musical qui m'a transporté au Moyen-Age:
Elvide et Milon, un conte d'Eric Senabre, illustré par Elodie Coudray, raconté par Jacques Bonnaffé et publié chez Didier Jeunesse
On ne peut pas dire que les albums pour enfants qui font découvrir la musique du Moyen-Age et/ou qui parlent d'amour courtois sont légions... Alors bien entendu ça me tentais (et aussi parce que j'aime beaucoup Eric Senabre). C'est vraiment un bel album. L'histoire est charmante, inspirée par l'amour courtois et les récits initiatiques du Moyen-Age, comme Tristan et Iseult, voir même un petit côté Roman de Renart (notamment le passage où Milon se moque du chevalier le plus fort). 
J'ai adoré la musique de l'Ensemble Obsidienne est superbe. Et c'est là le seul bémol que je mettrais à l'album. La musique est trop souvent en accompagnement du texte, ou coupée par le texte. J'aurais beaucoup aimé que l'on puisse écouter tous les morceaux à la fin de l'album, seuls, comme les deux dernières pistes. Le voyage n'en aurait été que plus parfait.

Gros coup de cœur aussi pour la version de La Belle et la Bête de Carole Martinez illustrée par Violaine Leroy et publiée par Gallimard Jeunesse
J'ai tout aimé dans cet album. Les illustrations qui nous montrent une Belle contemporaine, avec les cheveux courts et un pantalon bouffant comme un sarouel. Des décors construits hyper géométriques et une nature pleine de poésie. Je ne sais pas quelle technique a été utilisée (blopen?) mais j'ai adoré (je me suis juste posée la question de la présence des méduses dans la forêt... Si quelqu'un peu m'expliquer). Et le texte de Carole Martinez, comme d'habitude, est plein de poésie et juste parfait. C'est la plus belle version du conte de Madame Leprince de Beaumont que j'ai pu lire. Et avec la sortie du film j'espère qu'il plaira tout autant, bien que totalement différent! Et même que pour un aperçu vous pouvez cliquer ici.


Et enfin, juste pour le plaisir des yeux, le sublime, magnifique, incroyable, éblouissant Cachés dans la jungle de Peggy Nille publié chez Actes Sud Junior. Un cherche et trouve à partir de 4 ans qui nous en met plein les yeux. Qu'est-ce que c'est beau!







Mon flop:



Ce mois-ci deux déceptions. Mais je ne parlerais que d'une sinon je risque de faire trop long...

Venise n'est pas en Italie de Ivan Calbérac en poche chez Le Livre de Poche.
Ouh bordel! J'ai eu un mal fou à le lire. Bon le fait que je sois en road trip à l'étranger ne me laissait pas non plus un temps fou pour lire. Mais je n'étais, non plus, pas pressée d'être au soir dans mon sac de couchage pour retrouver les personnages. 
J'ai pas du tout accroché. Vouloir faire un roman avec un ado en personnage principal ce n'est pas donné à tout le monde. Et je suis navrée Mr. Calbérac, mais je trouve que ça ne fonctionne pas du tout. Emile a parfois des réflexions d'un gamin de 5 ans alors qu'il est censé en avoir 15. Enfin, sérieusement qui prends encore toutes les expressions françaises au pied de la lettre? Je pense qu'il y avait derrière cet exercice une volonté poétique et/ou humoristique, mais j'ai trouvé ça lourdingue. " Alors plus moyen de tricher, a dit la prof, et faire des enfants dans le dos -ce doit être une position du Kama-Sutra pour des couples qui peuvent plus se voir en face." (p103) Je crois que je ne suis pas sensible à cet humour, et Emile est beaucoup trop vieux pour que je me dise "Les enfants sont formidables" (ou alors il est vraiment très bête). Et puis certaine fois insister à ce point ça fait foirer l'effet. 
Je n'ai pas été plus séduite que ça par cette famille et pourtant il y avait vraiment de l'idée? Ça aurait pu être un roman vraiment bon, un vrai Little Miss Sunshine (comme dit sur la 4ème de couverture). 
Bon je ne vais pas m'étendre plus que ça. Mais voilà, je suis passée totalement à côté, mais par contre je suis super fière, je suis allée au bout!


Une chronique littéraire autre:


Bon bah alors là je suis désolée, mais ce mois-ci j'ai été très très peu curieuse des chroniques des autres. Je n'ai pas eu le temps. Ni de faire les miennes, ni de lire ailleurs... Et puis je ne vais pas encore vous parler de la rubrique Tu liras moins bête qui a un nouveau billet dans ses archives.

Ailleurs sur le Web:

En fait, ce mois-ci je me suis fendue la poire et totalement régalée avec la version de 50 nuances plus sombres (le film) par l'Odieux Connard. C'est drôle, jouissif. Je n'ai pas lu les livres (juste des pages au hasard), je n'ai pas vu les films (j'ai tenu 15 min sur le premier volet), mais là j'ai adoré.
Jetez-moi des pierres je m'en fiche. Je sais que ce sont des best seller, que les films attirent un monde fou (dont, semblerait-il, des fan de concombres... gasp). Mais je préfère la version de l'Odieux Connard. Ne me reste plus qu'à lire le premier film...

Et sinon j'ai lu avec beaucoup d'intérêt un article datant de 2015 sur une pratique artistique et culturelle, mais que l'on retrouve aussi dans des mythes japonais des XVIIème au XIXème siècle, le He-Gassen qui se traduit par "Bataille de pets". Je remercie donc Savoirs d'Histoire pour cette découverte pour le moins incongrue... Je vous laisse lire l'article, pour votre plus grand plaisir, mais je tiens à vous informez qu'à la fin j'ai découvert que l'on pouvait se protéger contre le Kappa à l'aide de flatulences... et pourtant dans le très beau long métrage Un été avec Coo il n'y ait pas du tout fait référence (ou alors je l'ai loupée).
Kappa_control2


Mon top perso:



Et mon mois de Mars fut riche pour mon top perso!
Mais le must du must...
Un voyage en Islande, un road trip dans tout le sud de l’île, d'ouest en est. Une magnifique semaine en compagnie de ma petite sœur, pleine de marche, de froid, de gouttes au nez, de découvertes, de paysages incroyables, de neige, de soleil et même une aurore boréale! Un rêve!


jeudi 30 mars 2017

La fille d'avant


La fille d'avant de JP Delaney, 
traduit par Jean Esch
Edition Fayard/ Mazarine
432p
21,90€
Sorti le 8 mars 2017.

Aujourd'hui je reviens pour vous parler de La fille d'avant. Si vous n'en n'avez pas encore entendu parler, vous n'allez pas pouvoir passer à côté longtemps tant les critiques sont élogieuses sur les blogs et les sites de partages de lectures (comme Livraddict ou Babelio). Des coups de cœurs à foison. 

Nous sommes à Londres, où nous suivons deux histoires en parrallèle, alternées dans les chapitres, "Avant: Emma", "Maintenant: Jane". Toutes deux viennent de vivre un drame et ont besoin de déménager pour se reconstruire. Toutes deux, à trois ans d'intervalle, vont porter leur dévolu sur une maison d'architecte totalement minimaliste et bourrée de domotique. Le loyer n'est pas cher et pour cause, il y a une telle liste d'obligations et d'interdits qu'en devenant locataires du One Folgate Street elles ne sont absolument pas maîtresses en leur demeure. 
Bon déjà là je me suis dit que ce n'étais pas une demeure pour moi. Déjà autant de domotique et d'ondes dans la maison, il y a de quoi choper un cancer en quelques mois. Mais c'est surtout les interdictions d'avoir des plantes en pot ou des livres qui m'ont perdu. Mais soit, il y a des gens qui pourraient supporter. 
Donc les voilà, chacune leur tour qui emménagent dans la maison. Les voilà chacune leur tour qui sont séduites par l'architecte. Les voici l'une après l'autre qui deviennent ses maîtresses et, qui deviennent aussi, des choses sous les caresses de cet homme plein de testostérone et d’intransigeances. 

Autant vous le dire tout de suite, la lecture n'est pas mauvaise. Mais alors de là à crier au chef d'oeuvre il y a un gouffre que je ne saurais franchir.
J'ai trouvé ce livre totalement plat, sans surprise. On m'avait promit un thriller psychologique. Bah je suis passée à côté. Je n'y ai vu qu'un livre calibré pour faire des ventes, plein de ventes. Comme si l'auteur (il parait que JP Delaney est le pseudonyme d'un auteur bien connu) avait prit la liste des meilleures ventes de ces dernières années et nous avait offert un produit qui les mixe. 
Vous avez donc une écriture à la Gillian Flynn dans Les Apparences (alternance des points de vue à chaque chapitre), une intrigue à la Paula Hawkins dans La fille du train (une maison qui est très présente, une folie qui semble monter chez les héroïnes, distillée par un personnage masculin), et puis alors le must, c'est qu'on a même quelques petites scènes un peu chaudes pour titiller les clitoris gonflés par E.L. James dans Cinquante Nuances (un homme riche, viril et puissant qui dit "Je veux te baiser" et qui te prends même quand tu n'en n'a pas spécialement envie et qui t'impose toutes ses règles pour ses petits jeux érotiques. Mais un homme qui a quand même ses failles et ses blessures parce que sinon ce serait juste un gros con psychopathe. Ah bon il ne s'appelle pas Christian Grey?). Voilà, voilà... Vous passez le tout au mixeur, vous versez votre soupe dans un mug blanc et sans âme et vous avez La Fille d'avant. Tout est fait pour que vous aimiez. Les chapitres sont courts, l'écriture est fluide, il y a beaucoup de dialogues, et le tout se lit avec une grande facilité. 
Quand à l'intrigue elle n'est pas dingue, dingue. Dès le début on sait qu'Emma est morte. On se dit rapidement que Jane va finir pareil, puisque les chapitres sont construits pour bien montrer le parallèle entre les deux histoires, avec des passages totalement identiques -au cas où vous n'auriez pas bien compris, l'auteur évite d'être trop subtil-. 
On voit donc le piège qui se met en place autour des deux femmes. Assez rapidement en fait. 
Je n'ai pas spécialement envie de vous divulgacher la fin, mais il y a un coupable que tout semble pointer, et si vous réfléchissez une seconde vous vous dites "Si ce n'est pas lui... Bon bah ça sera X, puisque c'est le seul autre personnage en commun aux deux histoires." Et voilà. Bim. L'une des deux solutions est la bonne. Donc même pas de surprise finale wahou. Genre, en fait la maison a développé une intelligence artificielle maléfique qui pousse ses occupantes au suicide. Mais on n'est pas dans La maison de chair version 2.0 de Graham Masterton... Dommage. 

Ah et si. Un WTF. Comment une maison qui analyse ton pipi tous les jours, pour voir si tu es en bonne santé, n'est même pas capable de voir que tu es enceinte!?!?!? Ça il faudra me l'expliquer.

Pour résumé, je ne dirais pas que ce livre est mauvais mais je dirais juste que l'on est sur un produit littéraire totalement formaté, calibré, fabriqué pour devenir un best-seller. C'est propre, c'est pro, tout est prêt pour l'adaptation au cinéma (parce que oui il y a une adaptation en cours).Rien d'original, rien de transcendant, mais de quoi faire plaisir à tous les lecteurs qui aiment lire pour se détendre. Un véritable "page turner" qui ne casse pas 3 pattes à un canard.

mardi 28 mars 2017

Tu liras moins bête

Je vous avais présenté cette rubrique de Lola que l'on trouve sur son blog A l'horizon des mots, dans mon C'est le 1er je balance tout. Une rubrique intelligente et amusante, dans laquelle elle nous parle des savoirs inutiles qu'elle a glané au cours de ses lectures. Avec son accord, bien entendu, je vous propose à mon tour un "Tu liras moins bête", sans préciser s'il y en aura d'autres ou pas.



Requins pas marteaux:
Autant vous le dire tout de suite, les sciences naturelles ce ne sont pas du tout mon fort (le camembert vert est toujours un des derniers que j'obtiens au Trivial, avec le orange du sport). Du coup certain d'entre vous ne seront surement pas aussi interloqués que moi par cet apprentissage que j'ai fais à la lecture de La fille d'avant de JP Delaney.
En effet, dans le roman l'un des personnages compare l'un des héros à "un bébé requin dans le ventre de sa mère" qui dévore ses frères et sœurs...

Bon alors là, première découverte pour moi, il y a des requins qui ne pondent pas d’œufs??! 
Et encore plus étonnant, ils se dévorent entre eux dans l'utérus de leur mère??! Mais de quelle espèce de requin effrayant s'agit-il?

Le requin-taureau!

Première réponse, il est ovovivipare, c'est à dire que des œufs sont fécondés, mais qu'ils éclosent dans l'utérus de leur mère. D'ailleurs j'ai aussi découvert, que la femelle requin-taureau avait deux utérus, un droit et un gauche.
Et c'est là que tout se complique!
Bah oui, un bébé animal ça m'évoque tout de suite quelque chose de mignon, de rigolo parce qu'un peu gauche... Ouai bah autant vous dire que je ne trouve pas les bébés requins-taureaux très mignons désormais!
En effet, la femelle peut avoir plusieurs fécondations, par plusieurs mâles. Une fois que les œufs éclosent les bébés passent dans l'un ou l'autre de ses utérus pour se développer. Et là c'est le charnier! Dans chaque utérus l'un des bébés va dominer les autres, et... les dévorer. Miam. On appelle cela le cannibalisme intra-utérin. Une fois qu'il a finit de manger sa fratrie, il a encore besoin d’énergie pour grandir et affronter le monde extérieur, il se rabat donc sur les œufs non fécondés, ce qui est, semble-t-il, déjà plus courant pour les espèces ovovivipares. 
A sa sortie dans le monde extérieur il est déjà de bonne taille et près pour se défendre et attaquer ses proies. Une sorte de sélection naturelle poussée à l'extrême dans le ventre de la mère...
D'ailleurs sur cette question de la sélection naturelle je vous renvoie à l'un des articles que j'ai trouvé les plus intéressants et les plus complets sur le sujet, et qui parle aussi d'ADN, de primauté d'un mâle sur les autres dans ses bébés fratricides, sur le site MaxiSciences.

Bon en réalité, le roman de JP Delaney parle surtout d'architecture, puisque l'un des personnages principaux est une maison pleine de domotique. 
Et d'ailleurs dans ce roman j'ai pu découvrir l'église St Stephen Walbrook, construire par Sir Christopher Wren (l'architecte aussi de la Cathédrale Saint-Paul de Londres) au cœur de l'actuel quartier de la City. Et par les photos que j'ai pu en voir sur Internet, je peux certifier qu'à mon prochain voyage londonien elle sera un point de passage obligé de mon périple! 


Si je vous en parle, c'est aussi juste pour mettre un peu de beauté dans cet article un peu sanglant, il est vrai...