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mardi 28 mars 2017

Tu liras moins bête

Je vous avais présenté cette rubrique de Lola que l'on trouve sur son blog A l'horizon des mots, dans mon C'est le 1er je balance tout. Une rubrique intelligente et amusante, dans laquelle elle nous parle des savoirs inutiles qu'elle a glané au cours de ses lectures. Avec son accord, bien entendu, je vous propose à mon tour un "Tu liras moins bête", sans préciser s'il y en aura d'autres ou pas.



Requins pas marteaux:
Autant vous le dire tout de suite, les sciences naturelles ce ne sont pas du tout mon fort (le camembert vert est toujours un des derniers que j'obtiens au Trivial, avec le orange du sport). Du coup certain d'entre vous ne seront surement pas aussi interloqués que moi par cet apprentissage que j'ai fais à la lecture de La fille d'avant de JP Delaney.
En effet, dans le roman l'un des personnages compare l'un des héros à "un bébé requin dans le ventre de sa mère" qui dévore ses frères et sœurs...

Bon alors là, première découverte pour moi, il y a des requins qui ne pondent pas d’œufs??! 
Et encore plus étonnant, ils se dévorent entre eux dans l'utérus de leur mère??! Mais de quelle espèce de requin effrayant s'agit-il?

Le requin-taureau!

Première réponse, il est ovovivipare, c'est à dire que des œufs sont fécondés, mais qu'ils éclosent dans l'utérus de leur mère. D'ailleurs j'ai aussi découvert, que la femelle requin-taureau avait deux utérus, un droit et un gauche.
Et c'est là que tout se complique!
Bah oui, un bébé animal ça m'évoque tout de suite quelque chose de mignon, de rigolo parce qu'un peu gauche... Ouai bah autant vous dire que je ne trouve pas les bébés requins-taureaux très mignons désormais!
En effet, la femelle peut avoir plusieurs fécondations, par plusieurs mâles. Une fois que les œufs éclosent les bébés passent dans l'un ou l'autre de ses utérus pour se développer. Et là c'est le charnier! Dans chaque utérus l'un des bébés va dominer les autres, et... les dévorer. Miam. On appelle cela le cannibalisme intra-utérin. Une fois qu'il a finit de manger sa fratrie, il a encore besoin d’énergie pour grandir et affronter le monde extérieur, il se rabat donc sur les œufs non fécondés, ce qui est, semble-t-il, déjà plus courant pour les espèces ovovivipares. 
A sa sortie dans le monde extérieur il est déjà de bonne taille et près pour se défendre et attaquer ses proies. Une sorte de sélection naturelle poussée à l'extrême dans le ventre de la mère...
D'ailleurs sur cette question de la sélection naturelle je vous renvoie à l'un des articles que j'ai trouvé les plus intéressants et les plus complets sur le sujet, et qui parle aussi d'ADN, de primauté d'un mâle sur les autres dans ses bébés fratricides, sur le site MaxiSciences.

Bon en réalité, le roman de JP Delaney parle surtout d'architecture, puisque l'un des personnages principaux est une maison pleine de domotique. 
Et d'ailleurs dans ce roman j'ai pu découvrir l'église St Stephen Walbrook, construire par Sir Christopher Wren (l'architecte aussi de la Cathédrale Saint-Paul de Londres) au cœur de l'actuel quartier de la City. Et par les photos que j'ai pu en voir sur Internet, je peux certifier qu'à mon prochain voyage londonien elle sera un point de passage obligé de mon périple! 


Si je vous en parle, c'est aussi juste pour mettre un peu de beauté dans cet article un peu sanglant, il est vrai...

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