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lundi 29 février 2016

Bilan de lectures de Février

Ce mois-ci j'avais une semaine de vacances. Une semaine de farniente et de lectures... Non pas du tout. Une semaine bien occupée à l'autre bout de la France avec des amis. Et malgré tout quelques bonnes lectures dans mes bagages!

En littérature adulte


Rhapsodie française, Antoine Laurain, Flammarion, 288p. Sorti en janvier 2016. Il s'agit d'un roman que je devais lire pour la Masse Critique de Babelio. Un bon moment de lecture, mais il y manque un petit quelque chose.
La fractale des raviolis, Pierre Raufast, Folio, 240p. Edition poche de 2015. Un gros coup de cœur pour ce roman hyper original, à la construction façon poupée russe. 
Astres sans éclat, K.D. Miller, Les Allusifs, 160p. Publié en janvier 2016. Une amitié toxique, une adolescente qui flirte avec la folie, une mère perverse narcissique, de quoi offrir un roman bien sombre et déprimant. Et pourtant l'écriture de K.D. Miller est brillante!


Chez les ados


L'amour en chaussettes, Gudule, Thierry Magnier, 120p. Réédition de janvier 2016. A partir de 13 ans.
Un magnifique roman sur la première fois. 



Bluebird de Tristan Koëgel chez Didier Jeunesse, 315p. Sorti en Août 2015. A partir de 14 ans.  Un roman sur le blues du Vieux Sud américain, qui m'a donné qu'une envie: découvrir ce style à l'origine de tant de musiques que j'aime aujourd'hui. 

Pour les plus jeunes


Moi & ma super bande, SOS Maître en danger!, de Timo Parvela et Zelda Zonk, Nathan, 96p. Sortie prévue le 7 avril 2016. A partir de 8 ans. Une nouvelle série dans la collection des Premiers Romans de Nathan, sympa. L'originalité résulte des illustrations essentiellement. 













La petite soeur du Chaperon Rouge, Didier Levy et Clotilde Perrin chez Milan, 36p. Publié en juin 2015. A partir de 4 ans. 
Un conte détourné écologique dans lequel on nous présente une petite fille costaud, loin des clichés. 






Mè keskeussè keu sa?, Michel Van Zeveren, L'école des Loisirs, 40p. Sorti en février 2016. A partir de 3 ans.
Le nouvel album de Michel Van Zeveren est arrivé!! Un petit album très rigolo qui parle de l'arrivée d'un bébé dans une famille de la préhistoire. C'est mignon comme tout, et amusant à lire. 


Didive l'endive, Benoît Charlat, 36p, L'école des Loisirs. Publié en février 2016, à partir de 2 ans.
Un petit album décalé et étonnant pour apprendre aux enfants les vêtements. Le choix d'une endive et d'un cornichon pour personnages reste un mystère pour moi, mais un mystère amusant. Benoît Charlat aime s'amuser pour amuser les lecteurs. 













Os Court! de Joëlle Jolivet et Jean-Luc Fromental chez Hélium. 41p. A partir de 5 ans.
Alors là c'est un gros gros coup de cœur pour cet album. Je tournais autour depuis un moment, attirée par ses illustrations, et son titre au jeu de mot. Et je n'ai absolument pas été déçue!








Des BD mais pas de mangas.


Ce mois-ci pas de mangas. Une pause s'impose, et puis rien qui ne me donnait vraiment envie.
Par contre en BD

Le Grand Méchant Renard de Benjamin Renner, aux éditions Delcourt, dans la collection Shampooing. 186p. Publié en janvier 2015.

C'est grâce aux membres du jury du Prix Libr'à Nous que j'ai fais un détour par cette BD qui m'avait tout d'abord totalement échappée. Et j'avoue que je ne le regrette pas. Une BD tout public, qui ravira autant les enfants que les adultes! Une BD pleine d'humour, avec aussi un peu de tendresse, qui m'a rappelé des soirées d'enfance devant Tex Avery, quand j'étais pour le coyote. 




Et juste pour le plaisir, Mortelle Adèle, Tome 7, Pas de pitié pour les nazebroques, 95p. Sorti en juin 2014. A partir de 8 ans.
Dans cet épisode Adèle est envoyée, par ses parents, en colonie de vacances. Adèle, son sarcasme, sa mauvaise humeur, ses bons mots, qui se frotte ici à la nature, à la vie en communauté, et à l'enthousiasme débordant des scouts. C'est drôle!









Voici donc le bilan de mes lectures du mois de février. Un petit mois à 12 lectures. Et pourtant on bénéficie d'un jour de plus que l'année dernière. 




samedi 27 février 2016

Rhapsodie française

Rhapsodie française, Antoine LAurain
Flammarion, 288p, janvier 2016.

Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Flammarion et Babelio pour cet envoi (même si je me demande pourquoi je n'ai pas réussi à l'avoir en SP pour mon travail mais sans problème pour le site...).

Je n'avais jamais lu de roman d'Antoine Laurain. Et pourtant j'aurais dû, puisqu'en 2012 il avait obtenu le Prix Landerneau pour son ouvrage Le chapeau de Mitterrand. C'est une erreur aujourd'hui réparée avec la lecture de son nouveau roman Rhapsodie Française.

Nous sommes en 2016. Alain est médecin généraliste à Paris, comme son père avant lui. Il vit dans l'appartement familial, qui lui sert aussi de cabinet de consultations. La cinquantaine, une femme infidèle, des regrets en poche, il n'aime pas trop sa vie. Mais il l'a traverse, bon an mal an. Et puis le voilà qui reçoit une lettre, une lettre qui aurait pu changer sa vie. En effet, avec 33 ans de retard, la Poste lui apporte une lettre de la maison Polydor qui lui annonce qu'un directeur artistique a beaucoup aimé la maquette que son groupe Les Hologrammes leur a fait parvenir. Il souhaiterai que le groupe prenne contact avec lui pour discuter de la suite de l'aventure. Alain se retrouve plongé dans ses souvenirs de jeunesse. Il part à la recherche des anciens membres du groupe, avec le désir de retrouver un enregistrement, puisque lui avait envoyé sa cassette à la maison de production. 

Outre un retour nostalgique sur les années 80 et la New Wave, qui n'est que le point de départ, Antoine Laurain nous offre un roman très sympathique. Une réflexion sur la vie, sur les choix que l'on fait, sur les routes qui s'offrent à nous pour finalement se terminer sur, ce qui nous semble être un cul-de-sac. Un roman sur les espoirs et les déceptions, sur ce après quoi nous courrons. 
Au prétexte de la recherche des anciens membres du groupe, il nous offre des portraits d'hommes (et un peu de femmes, mais pas beaucoup) d'aujourd'hui. Des cinquantenaires qui ont tous eu plusieurs vies, et sont aujourd'hui un panel de la haute société française d'aujourd'hui. Car oui il n'y a tout de même que des gens appartenant aux classes moyennes hautes et hautes de notre société. Ce fils de cordonnier devenu riche après avoir gagné à la loterie et qui gère un parti politique à la droite de l'extrême droite, ce grand magna des finances que son entourage voit à la tête de l'état français, ce médecin parisien, cet artiste imbuvable qui déteste son art et réalise une oeuvre qu'il installe dans le jardin des Tuileries. Et puis il y a les absents, pourtant extrêmement présents. La chanteuse du groupe qu'Alain ne retrouve pas, mais dont on apprend ce qu'elle est devenue. Cet antiquaire qui a mis en scène son suicide dans la vitrine de son magasin en recréant le meurtre de Marat, qu'Alain essaye de recontacter beaucoup trop tard. Et ce membre du groupe parti vivre à l'autre bout de la planète, en Thaïlande où il a ouvert un hôtel pour touristes européens, qu'Alain ne revoit qu'entre deux avions. Des personnages haut en couleur, qui offrent chacun un destin, une route. Des quinquas qui repensent presque tous avec nostalgie à leur jeunesse. Mais qui ne vivent pas tous leur présent de la même manière.

Je reste tout de même mitigée sur ce roman. Si j'en ai beaucoup aimé la lecture, à l'écriture facile et plaisante, je me demande ce qu'il va m'en rester. Je me suis laissée transporter par ces portraits et j'ai suivi avec plaisir les évolutions de chacun, mais je ne m'attendais pas du tout  à cela. Je pensais qu'il s'agirait d'un roman beaucoup plus mélancolique, et plus dans "ce qu'ils auraient pu être", alors qu'en fait c'est la banalité de ce qu'ils sont. Mais la vie étant souvent banale, ne serait-ce pas en ça que ce roman est réussi?

mardi 23 février 2016

L'amour en chaussettes

L'amour en chaussettes, Gudule
Editions Thierry Magnier, 
réédition de janvier 2016
112p. A partir de 12 ans.


Je n'avais jamais lu ce roman de Gudule parut pour la première fois en 1999. Et pourtant à cette époque j'étais une fan de Gudule, qui était l'une des rares auteurs pour ado à nous parler de la vie quotidienne et contemporaine, à nous raconter des faits de société. Comme dans son magistral La vie à reculons sur un ado séropositif suite à une transfusion. 
C'est désormais un oubli réparé.

Delphine est collégienne. Elle est follement amoureuse de son professeur d'Arts Plastiques. Malgré leur différence d'âge, et le fait qu'elle ne soit pas encore majeure, et que monsieur Letellier soit son professeur, pour Delphine aucun problème. Il faut juste qu'elle arrive à lui avouer son amour.
Après de nombreuses péripéties, et la réaction très adulte de son professeur, Delphine va se rapprocher d'Arthur, un camarade de classe discret et bègue et découvrir avec lui ses premiers émois et sa première relation sexuelle.

Ce roman est très beau. Gudule tombe juste. Elle ne parle pas de l'expérience sexuelle comme de quelque chose de très romantique, totalement idéalisée, mais d'une chose naturelle, avec ses ratés, ses moments tendres et doux, la complicité. Une première fois réussie mais sans chichis. Loin des représentations sexuelles du porno, de 50 nuances de grey ou encore des idéalisations du cinéma américain. On est là dans la vie, la vraie. Delphine va considérablement évoluer grâce à sa première déception puis grâce à Arthur. Si au début elle se comporte avec son professeur comme une petite garce, elle va prendre en maturité. 

Un très joli roman à mettre entre les mains de toutes les jeunes filles et de tous les jeunes garçons qui se posent trop de questions sur les relations sexuelles. Gudule y parle de préservatif, d'amour, de pénétration, d'érection difficile, d'amitié, de tendresse, de tout ce qui fait la vie avec une justesse incroyable.

(un roman qui pourrait avoir été écrit cette année, si ce n'est la référence à X-Files désormais un peu désuète.)

lundi 22 février 2016

Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous, 
Nathalie Stragier, 
Syros, janvier 2016, 426p
A partir de 12 ans.

Quand ce livre est arrivé, outre sa couverture qui pique les yeux tellement elle flash, je me suis surtout dit "Tiens le titre est rigolo. Qu'est-ce que c'est?"
Alors je me suis lancée dans la lecture.

Andrea a 17 ans. Elle aimerait pouvoir partir faire un road trip en Europe de l'Est avec son meilleur ami cet été. Mais pour cela il va falloir convaincre son père. Et ce n'est pas chose aisée quand on est une fille qui ne vit qu'avec des hommes, on est souvent surprotégé comme une petite chose fragile. Alors qu'Andrea est loin d'être girly. Mais un jour, sa rencontre avec Pénélope, une jeune fille fraîchement débarquée de l'an 2036, et malencontreusement oubliée par ses congénères, va totalement bouleverser son univers, sa vision de son monde, de son époque, et l'entraîner dans une aventure qu'elle n'aurait jamais imaginée.

Bon alors vous le dire tout de suite, je me suis bien marrée à la lecture de ce livre. Mais pas que... Au début c'est drôle. Les réactions de Pénélope, qui se retrouve coincée au Moyen-âge sont décalées et hilarantes. Mais malgré tout sa vision de notre présent offre une réflexion assez intéressante sur la manière dont nous vivons. 
Les personnages d'Andréa et de Pénélope sont radicalement antagonistes. Il leur faut donc un certain temps pour se comprendre, et cela n'est pas toujours sans heurts. 

Et puis progressivement le roman bascule. On quitte quelque peu le ton léger et amusant de la comédie pour ado et on entre dans un roman vraiment plus profond. Je ne vous donnerais pas plus d'infos sur l'intrigue, car je n'ai pas envie de spoiler. Mais le roman bascule, à un certain moment de l'intrigue, dans un mélange de thriller et de roman de SF plus poussé. L'écriture de Nathalie Stragier donne un rythme et un humour savamment dosés pour nous rendre accro et nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. 

J'ai été très agréablement surprise par ce roman atypique, qui m'a tout de même un peu rappelé mon plaisir de lecture lors de Mothership.
Le seul bémol, je ne m'attendais pas à ce qu'il s'agisse d'une trilogie, et me voilà donc, une fois de plus, à trépigner en attendant la suite... Vivement!


Ah, et vous pouvez même lire le début ici: feuilletez

dimanche 21 février 2016

Metro 2033

Metro 2033, Dmitry Glukhovsky, 
L'Atalante, 640p. 
Mai 2010.


Bon alors celui-ci ça faisait un bon moment qu'il me donnait envie. Et puis quand une amie m'en a parlé, et en bien, je me suis dit que le moment était venu pour moi de me lancer.

Nous sommes donc en 2033, à Moscou. Une guerre a provoqué une catastrophe nucléaire, sur laquelle nous n'avons que peu d'informations. Mais depuis une vingtaine d'années les survivants vivent terrés dans le métro moscovites. Ils se nourrissent de champignons et de cochons, vivent en mini-sociétés dans les stations qui n'ont pas trop de dangers. Certaines stations se sont associées pour se soutenir, pour faire du commerce, ou pour mettre en place un pouvoir politique commun. On retrouve donc dans le réseau du métro une sorte de société contemporaine en format réduit. Mais avec des hommes qui survivent plus qu'ils ne vivent.

Artyom est né à la surface, mais depuis son plus jeune âge il vit dans le métro. Il n'a pas de souvenirs de dehors. Et son rêve c'est de pouvoir retourner y vivre. Alors qu'il surveille le couloir qui mène à sa station, pour tenter de repousser l'invasion des "Noirs" (des êtres nés de modifications dues à la radioactivité), il se retrouve chargé d'une mission de la plus haute importance: transmettre un message au cœur du métro, pour obtenir l'aide qui leur permettra de repousser durablement les Noirs, et sauver les habitants du métro.

La quête en elle-même n'a rien d'original. Comme dans les romans de chevalerie, un héros pas encore héros se retrouve avec une quête qui le dépasse et qui, menée à bien, permettra la survie de son peuple. 
Comme dans de nombreux romans de fantasy pour mener à bien sa quête il devra surmonter des épreuves difficiles, des obstacles qui se mettent en travers de sa route et lui donne l'impression que jamais il n'arrivera au bout. Il se retrouve aidé par des personnages secondaires qu'il rencontre au gré de ses pérégrinations.
Rien de bien original non plus. Et pourtant j'ai adoré ce roman. Pourquoi?
Parce que comme dans les plus grands romans de la sorte l'auteur a crée un univers complet. A chaque station que traverse Artyom son histoire. Chaque fois l'auteur nous raconte le passé de la station ou son évolution récente, ses guerres ou ses alliances diplomatiques, le mode de fonctionnement de la station, et, le cas échéant, les dangers qui l'a menacent. Aucun univers n'est laissé au hasard, tout est pensé, construit. Et j'ai trouvé cela remarquable.
Les personnages qu'il rencontre au cours de son aventure ne sont, certes, pas tous hyper profonds ou hyper intéressants, mais chacun lui apporte une aide. Une aide dans la poursuite de sa quête, une aide philosophique et intellectuelle, une aide indispensable.

Sans vouloir spoiler, je dirais juste que la fin m'a laissée pantoise!  [Attention, j'ai lu la première édition, et non celle qui vient de sortir avec un nouveau dernier chapitre inédit] Je ne m'y attendais pas du tout, et je l'ai trouvé très intelligente.

Seul carton jaune que je mettrais à ce roman, c'est la quasi absence de femmes. Les seules que l'on croise sont des femmes qui font la popotes, vendent leurs charmes ou ceux de leurs enfants... Comment dire... Cela heurte un peu ma corde sensible de féministe.
Mais bon cela ne gène en rien la lecture de ce morceau magistral de science-fiction!



Je voulais donc me lancer, ensuite, dans la lecture de Futu.Re, son nouveau roman sorti chez L'Atalante, mais là je n'ai pas le courage de me lancer de nouveau dans un tel pavé. Il va me falloir quelques livres avant....

mercredi 3 février 2016

Prix Libr'à Nous 2016

Et voilà, aujourd'hui les lauréats du prix Libr'à Nous étaient annoncés.
Le prix Libr'à Nous? Kesako? Jamais entendu parler...

Plus de 200 libraires (alors que nous n'étions que 160 l'an dernier), en France, en Suisse, en Belgique, mais aussi au Québec, en Nouvelle-Calédonie et au Maroc. Tous libraires francophones. Tous amoureux de notre métier. Tous nous aimons aussi partager les petites pépites qui ont enchantées notre année.
Les livres doivent avoir été publiés entre le 1er janvier et novembre de l'année en cours. Et c'est tout.

Cette année nous avions 9 catégories. Nous avons voté, lu, défendu, discuté, argumenté, suivi des conseils... Pendant plusieurs mois nous tous eu des lectures rythmées par ce prix. Et puis voilà, aujourd'hui, nous sommes tous très heureux. Heureux de partager avec vous les 9 lauréats. Heureux de lire les commentaires des auteurs récompensés, des maisons d'éditions qui ont été à l'origine de ces coups de cœur. 
La remise des prix a lieu mercredi 10 février, et même si les kilomètres et le travail m’empêchent de m'y rendre cette année j'y serais par la pensée. 



Et donc les lauréats sont:

Catégorie Album Jeunesse (4-12 ans)

Je suis un lion, d'Antonin Louchard, aux éditions du Seuil Jeunesse.

Catégorie Roman Ado (10-15 ans)
Les petites reines de Clémentine Beauvais aux éditions Sarbacane.

Catégorie Philo/Psycho/ Socio
10 jours dans un asile de Nellie Bly, aux éditions du Sous-sol (une traduction d'Hélène Cohen).

Catégorie Histoire
Histoire de la douleur: XVIè-XXè siècle, de Javier Moscoso aux éditions Les prairies ordinaires (une traduction de Frédérique Langue).

Catégorie Imaginaire
Futu.re de Dmitry Glukhovsky, aux éditions L'Atalante (une traduction de Denis E. Savine).

Catégorie Polar
Pukhtu de D.O.A, aux éditions Gallimard Série Noire.

Catégorie Bande-Dessinée
Zaï Zaï Zaï Zaï de Fabcaro, aux éditions 6 pieds sous terre.

Catégorie Littérature Étrangère
La neige noire de Paul Lynch, aux éditions Albin Michel (une traduction de Marina Boraso).

Catégorie Littérature Française
Le caillou de Sigolène Vinson, aux éditions Le Tripode.

Il y a des titres ou des auteurs qui doivent vous dire quelque chose. Des livres dont je vous ai parlé, d'autres pour lesquels je n'avais pas voté, d'autre encore que je n'ai pas eu le temps de lire. Mais quoiqu'il arrive, je trouve les résultats magnifiques. 

Merci à Audrey et Valérie pour la création de l'association, pour la motivation dont elles font preuve tout du long de l'aventure. Merci à tous les libraires qui participent et qui nous donnent envie de lire, de découvrir, qui partagent avec nous leurs coups de cœur. Merci aux éditeurs qui jouent le jeu, qui relaient les infos, qui envoient des SP pour nous permettre de défendre leurs titres. Merci aux auteurs de nous offrir tous les ans de belles lectures. 

Page officielle du Prix : https://m.facebook.com/libranous/