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vendredi 29 novembre 2013

Tremblez pauvres mortels!

La maison hantée, Jan Pienkowski
Nathan, 12p.
 
"Le plus célèbre pop-up du 20ème siècle", enfin réédité!
Vous l'avez connu? Vous aussi enfant vous avez visité cette maison emplie de monstres les plus étranges et effrayants les uns que les autres?
Si ce n'est pas encore fait, il est de nouveau temps! Et oui, enfin les éditions Nathan ressorte ce bijou de la littérature jeunesse!
 
Entrez, et visitez 6 pièces pleine de monstres. Ouvrez les portes, les rideaux, les placards... Regardez dans les cabinets...
Un pop-up, avec de nombreuses pages animées toujours aussi réussit!
Bien que crée en 1979, ce livre n'a pas vieilli.
 
Un livre magnifique et effrayant pour les enfants qui n'ont pas froids aux yeux. Des tonnes de recoins à fouiller pour trouver jusqu'à la dernière créature bizarre sortie de l'imagination de Jan Pienkowski.
Un régal!

 
 


mercredi 20 novembre 2013

Noel, Joyeux Noel!

Et oui ça y'est plus qu'un mois avant Noël! Déjà les magasins sont pleins à craquer de livres, DVD, et autres cadeaux pour faire rêver les plus grands et les plus petits!
Voici donc, pour commencer, une première vision de ce que l'on peut trouver de bien, d'excellent, ou de moins bon!

Alice, racontée aux petits d'après Lewis Carroll, Mathieu Rovere et Annelore Parot,
Milan, 30p.
 
Alors là, chapeau bas à Annelore Parot pour ces illustrations de toute beauté! Un texte réduit, adapté pour les plus jeunes (à partir de 5 ans), des tirettes, des flaps, des pop-up, tout un univers qui s'ouvre à nous! C'est magique! On passe des heures à regarder les images et à faire vivre ce livre! Un régal! Gros coup de cœur!
 
La Lettre de Noël, Olivier Desvaux,
Gründ, 30p.
 
Comme la littérature genrée, les livres spécial Noël, Pâques, Galette des rois et autres ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Mais dans tout ce qui est sorti cette année encore, j'ai pioché ce titre au hasard. Et finalement...
Les illustrations sont très douces, légères et tendres pour cette histoire qui montre que le plus beau des cadeaux n'est pas forcément un bien matériel.
Un joli conte de Noël pour les enfants à partir de 3 ans.
(Et en plus en cadeau du papier à lettre et des enveloppes pour écrire au Père Noël, si c'est pas fantastique! ;) )
Mais sans rire c'est sympa et mignon.
 
 
Le voyage d'Anoki, Antoine Guiloppé
Gautier Languereau, 40p.
 
Comme tous les Noël, un nouvel album d'Antoine Guiloppé. Pas connoté Noël, mais plutôt hiver, il s'agit là d'un conte inspiré des Inuits. Anoki est un petit garçon qui part à la recherche du Grand Blanc. D'après la légende, il ressemble à un ours polaire, mais si grand qu'il semble toucher le ciel. Alors n'écoutant que son courage il s'aventure sur la banquise, et dans l'océan à la recherche de ce Grand Blanc mythique.
Ce livre est très visuel. Il est assez difficile d'en parler comme ça. Tout en noir et blanc, le rendu est magnifique. Encore un travail d'orfèvre de la part d'Antoine Guiloppé et de ses éditeurs, même si ce coup ci pas de découpe laser. Le pelliculage rends la banquise brillante, et on peut presque sentir la neige sous ses doigts. Les étoiles brillent de milles feux. On caresse doucement la fourrure du manteau d'Anoki. Pas un noir et un blanc, mais des noirs et blancs. C'est magique!
Je n'ose pas imaginer la tête des imprimeurs quand ils reçoivent le nouveau projet de monsieur Guiloppé, ils doivent avoir envie de s'arracher les cheveux. Mais le rendu est toujours extraordinaire, et on peut dire que ses idées révolutionnent l'imprimerie de livre jeunesse. Il suffit de voir ce que ses découpes laser ont permis à Rébecca Dautremer pour son Petit théâtre !
Le petit théâtre de Rébecca, Rébecca Dautremer, Gautier Langereau, 208p.
 
Sérieusement, allez en librairie et ouvrez le, juste pas curiosité. Ce livre est véritablement de la folie!
 
D'ailleurs en parlant de révolution technique du livre, cette année on est servit! Vous avez vu le
 
Safari, un livre photocular, Dan Kainen
Presses Aventure, 34p.
 
J'avoue, pour le moment je n'ai pas lu les textes. Je trouve la mise en page assez peu attrayante. La typographie et l'orientation du texte ne me donnent pas du tout envie de me plonger dans la lecture de ce documentaire sur les animaux de la savane. Mais bon, rien que pour les images!

 
Franchement, si face à ces mini films sur papier vous êtes blasés, je ne peux rien faire pour vous! C'est juste WAHOU! (comme j'entends souvent dire les enfants qui s'amusent à faire courir le rhinocéros.)
 
Sinon à Noël, c'est aussi la période des livres CD. Et oui, pendant l'année ils sont relativement boudés par les parents et grands-parents, mais Noël venu ils retrouvent un regain d'intérêt.
Du coup comme pour la fête de la musique, je me suis fait une session livres CD.
 
Les cygnes sauvages, collectif, lu par Cécile de France et pléthore d'acteurs et de chanteurs, Le Ballond Eds, 40p.
 
Une adaptation libre du célèbre conte traditionnel. Vous savez celui où 11 frères sont transformés en cygnes et leur jeune sœur doit leur confectionner des chemises en orties pour leur rendre leur apparence! Mais ici la version est loufoque, drôle, tendre, pleine de rebondissements, de jeux de mots laids et de chansons. Un très bon moment! Des références pas toujours fines, qui feront aussi rire les parents, des chansons pas niaises du tout, bien interprétées. Voilà comment passer un bon moment en voiture et en famille!
Le seul regret que j'ai? Que le texte ne soit pas reproduit en intégralité dans le livre. Du coup quand on le feuillette on ne peut pas avoir une idée du foisonnement du disque.
 
Rockin'Johnny, Eric Senabre et Merlin, lu par Dominique Pinon,
Didier Jeunesse, 48p.
 





Du rock'n'roll, du vrai, des classiques intemporels pour faire découvrir cette musique aux plus jeunes. En 1954, deux jeunes enfants, amis en cachette (et oui un blanc et un noir à l'époque ne peuvent être amis), fuguent pour partir à Memphis en compagnie d'un groupe de rock parti enregistrer son premier disque. De la bagarre, de la musique, une rencontre avec un jeune chanteur encore inconnu appelé Elvis Presley, une ambiance follement années 50! Et tout du long de l'histoire, les plus grands morceaux rock'n'roll de l'époque! On écoute avec attention les aventures de cette bande de musiciens en herbe, on tape du pied et claque des doigts sur les morceaux, et on ne se lasse pas de passer en boucle la fin du disque qui propose une dizaine de titres en écoute intégrale.
C'est vraiment chouette!
Bon d'accord, j'allais forcément y prêter une oreille attentive. Années 50, rock'n'roll, forcément. Et en plus pour les enfants! Du bonheur pour moi. Mais sans rire, c'est réussi!
Et sur le site des éditions Didier Jeunesse, vous pouvez trouver la liste des morceaux. 
 
Bon par contre le dernier livre disque que j'ai écouté...
Enfin si vous êtes allé jusque là dans votre lecture de mon article!
 
Casse-pieds, Henri Dès et Zep,
Les éditions des Braques, 30p.
 
Dans mon enfance je n'ai jamais écouté Henri Dès. Mes parents n'aimaient pas, et maintenant je comprends pourquoi!
Des textes niais, des musiques bidons. Ouch! Sérieusement? C'est ça le chanteur pour les enfants? Bah zut alors! Avec ça ils ne vont pas se faire une oreille musicale.
Je suis désolée de descendre une telle icone de la chanson jeunesse, mais au secours! Il y a des choses tellement meilleures! Si vous voulez que votre enfant chante des chansons agaçantes qui restent dans la tête pendant des jours, autant que ce soit des chansons d'un niveau un peu plus élevé! Je vous conseillerai donc de passer votre chemin, d'oublier Henri Dès et de faire une ovation à Vincent Malone. Pensez-y! Votre enfant ne sera pas le seul touché, vous aussi! Je préfère avoir Cetenkiki en ver d'oreille pendant 3 jours que Même pas vrai!


mardi 19 novembre 2013

Des vacances ordinaires?

Villa avec piscine, Herman Koch
Belfond, 444p.
 
 
Vous vous souvenez d'Herman Koch? Il y a 2 ans, les éditions Belfond publiaient Le diner. Un chef d'œuvre! De la noirceur humaine à l'état pur autour d'un diner au restaurant. Cette année il revient avec un nouveau roman plus estival. Quoique le soleil n'arrive pas à éclairer totalement les ombres au tableau de ces vacances entres amis...
 
Marc Schlosser est médecin, mais un petit médecin généraliste. Assez laxiste, il offre une oreille compatissante à ses patients et leur prescrit facilement les pilules du bonheur dont ils ont besoin, voir envie. Mais voilà qu'il se retrouve convoqué par le Conseil de l'Ordre des Médecins. Erreur médicale ou faute intentionnelle, c'est toute la question qui se pose. Comment a-t-il fait la connaissance et lié des liens avec ce patient, comédien de théâtre très célèbre? Que s'est-il passé au court de cet été, dans la villa avec piscine pour que les sentiments d'amitié se transforment petit à petit?

Herman Koch nous montre de nouveau les côtés les plus sombres de l'espèce humaine. Nous sommes mauvais. Animaux les plus primaires quand il s'agit de défendre les siens, sa tribu. Nous perdons alors toute moralité et toute sociabilité. C'est du moins ainsi que nous dépeint l'auteur.

J'ai moins aimé que Le diner. J'ai trouvé ce roman ci moins subtil que le premier. Et le personnage de Marc m'a été tellement antipathique tout du long du roman que j'ai eu assez de mal à aller au bout. Sa vision du corps, de l'enveloppe charnelle de l'humain est tellement... laide. C'en est véritablement dérangeant. 
L'histoire est véritablement prenante, et on se demande où il veut nous mener, mais d'un autre côté Marc est un personnage aux pensées trop dérangeantes pour moi pour que j'y adhère un tant soit peu.

Une lecture qui me laisse un gout mitigé. 

dimanche 17 novembre 2013

Une autre vision de la Grande Guerre

Mauvais Genre, Chloé Cruchaudet
Delcourt, 160p.
 
Et voilà, nous approchons de 2014, et donc du centenaire de la Grande Guerre. Les livres sur le sujet pullulent déjà en cette fin d'année. Et au milieu de tous ces souvenirs de poilus, des histoires de femmes à l'arrière, etc..., cette BD.
 
Chloé Cruchaudet nous y raconte l'histoire de Paul Grappe et de Louise. Mariés au tout début de la guerre, ils se retrouvent séparés dès la sortie de la mairie. Mais cette guerre qu'ils pensaient gagner rapidement traine en longueur et tue les hommes de l'intérieur. Paul n'est pas un héro, il ne supporte pas la vie dans les tranchées, la mort, la peur, il ne veut pas faire de Louise une "bien belle veuve". Il déserte. Mais la désertion c'est le déshonneur, c'est le peloton d'exécution. Après s'être caché pendant des mois dans la petite chambre louée par Louise, il sort, un jour, au grand air, habillé en femme. Commence alors sa transformation, son travestissement pour reprendre une vie, si ce n'est ordinaire, au moins une vie de femme. Et quelle femme! Marqué par la Guerre, Paul ne peut se défaire de ses démons et sombre progressivement en se noyant dans le personnage de Suzanne Landgard.  
 
Une BD magnifique en noir blanc et rouge qui revient sur le destin véridique d'un déserteur dans le Paris de la Première Guerre Mondiale puis des années folles. Le travestissement, l'homosexualité, les dérives au Bois de Boulogne. C'est une histoire prenante et touchante, originale et sans chichi. On y découvre la vie des femmes à cette époque sombre. Un très bon moment de lecture, et un regard très original sur cette époque.
 
Une bande dessinée qui a mérité son prix Landerneau!
 

samedi 16 novembre 2013

Béquilles pour la vie

Billie, Anna Gavalda
Le Dilettante, 224p.
 
Après de longues années de silence, Anna Gavalda revient avec Billie.
Bon passé le moment de la surprise de la couverture (pour le moment je lui décerne la palme de la couverture la plus moche de l'année 2013. Gilles Legardinier est sauvé), j'avais tout de même envie de le lire. Bah oui, j'ai aimé Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, et surtout Ensemble c'est tout. Alors je n'allais pas me priver!
 
Billie est une jeune femme qui a de la gouaille, et même un peu vulgaire. C'est normal, vu d'où elle vient. Pas la peine de faire semblant, la caque sent toujours le hareng. Au fond d'un gouffre en montagne avec son meilleur ami Franck, blessé et agonisant semble-t-il, elle ne veut pas mourir. Elle se lance donc dans une prière aux étoiles pour que celles-ci lui accordent leur indulgence et leur apportent leur aide. Elle revient donc sur sa vie, sa rencontre avec Franck, et comment ensemble ils se sont soutenus tels des béquilles pour avancer, évoluer, aller toujours plus loin dans la vie.
 
Bon bah oui, on dirait Ensemble c'est tout. C'est vrai quoi, encore un Franck blessé par la vie, qui rencontre une jeune fille encore plus bancale que lui, et ensembles ils vont s'aider et se soutenir... Oui raconté comme ça on y trouve un gout de déjà sucé. Mais non. C'est un peu pareil mais en différent, et en moins bon aussi. Je suis désolée, mais Anna Gavalda n'est pas très douée pour nous dépeindre un personnage populaire avec tendresse. Billie est juste vulgaire, souvent insupportable, et tellement pleine de clichés... Oui, c'est un roman rempli de clichés.
 
Mais le point positif c'est qu'il se lit très vite, qu'il est petit donc n'encombre pas la bibliothèque, et en plus sitôt fermé on passe à autre chose, il n'encombre donc pas non plus notre cerveau.
J'ai envie de dire: NEXT. 

lundi 11 novembre 2013

Débordement de la télé réalité

Et à la fin il n'en restera qu'un, Jean-Luc Luciani
Rageot Thriller, 288p.
 
Bon alors pendant ces vacances j'ai été très télé-réalité. Entre la série Siberia et ce roman de Luciani j'ai été servie par les dérives dangereuses des jeux de télé-réalité.
Jean-Luc Luciani nous propose un roman qui se déroule en 2057. Après une révolution dont on ne sait rien, l'Europe n'est plus qu'un seul et même état. Mais il existe quelques petites républiques indépendantes, comme la République Libre de Marseille. A quelques encablures de la ville état, sur l'archipel du Frioul sont réunis 10 jeunes et 3 adultes encadrants. Mais nous sommes loin de la colonie de vacances. Ces 10 jeunes ont été sortis des prisons où ils croupissaient après avoir été jugés et condamnés à mort, comme des adultes. Envoyés sur l'ile ils sont là pour assouvir les désirs de toute la population avide de jeux du cirque. Suivis 24h/24 par des caméras, ils sont épiés par la population européenne dans leur tentative de réinsertion. Chaque semaine le public vote pour son favori. Mais pas d'élimination habituelle pour le candidat qui aura retenu le moins de votes, dans ce jeu qui veut révolutionner la télé-réalité. Non. Le samedi soir, il a 12h pour échapper à 4 téléspectateurs retenus qui le traquent jusqu'à la mort. 12 heures pour tenter de sauver sa peau, avant les prochaines éliminations.  A la fin, 1 seul survivant, qui obtiendra un prix inestimable: la liberté.
 
Qui veut jouer?
 
C'est un roman pour adolescents sympathique. Rapide, incisif, une course contre la montre pour sauver sa vie et retrouver sa liberté. Des références au Comte de Monte-Cristo parsèment tout le roman, et donnent envie de (re)-lire l'œuvre d'Alexandre Dumas.
A l'origine publié en 2 romans, il se divise en 2 parties, mais je trouve que finalement sous la forme d'un seul roman c'est très bien.
Ce n'est pas un roman extraordinaire, il est tout de même plein de bons sentiments. Les adolescents/enfants meurtriers ne sont pas de vrais monstres, et on souhaite donc qu'ils s'en sortent.
En parallèle nous suivons les membres du staff de la chaine de télévision productrice de l'émission. Ils ne semblent tous être motivés que par l'argent, et apparaissent plus comme les méchants que les délinquants cibles.
 
On retrouve dans ce roman bien entendu des réminiscences de Battle Royal ou autres romans et adaptations cinématographiques du genre. Rien de bien transcendant, mais l'histoire nous tient en haleine. On se laisse facilement happer et on s'attache aux personnages.
Il y a tout de même plusieurs points sur lesquels on manque de surprise, et la fin est... pas terrible. Mais un roman qui permet de passer un bon moment que l'on aime les dystopies ou les thriller.
 
 
A lire à partir de 12 ans.

Traditions séculaires



 
Les pieds bandés, Li Kunwu
Kana, 128p.


Chunxiu a 6 ans quand vient son tour de se faire bander les pieds. Plus cela est fait jeune, plus il y a des chances pour qu'adulte elle ait de petits pieds. Des pieds en lotus d'or, le rêve de toute mère, pas plus de 7,5cm et tous les hommes seront à ses pieds, la petite pourra rêver d'un avenir grandiose et d'un mariage réussi. En plus si ses seins sont bien bandés il n'y aura rien à redire.
 
Au delà de la souffrance physique, ce manga nous raconte la difficulté de se retrouver femme aux pieds et aux seins bandés au moment d'un changement historique et culturel profond dans la Chine du XIXème siècle. L'arrivée de l'armée révolutionnaire, la prise de pouvoir par Sun Yat-Sen, la chute de la dynastie, la volonté de faire table rase du passé. Pour les hommes, on coupe les tresses qui montrent la richesse et l'appartenance sociale. Pour les femmes c'est plus compliqué. Comme débander ces pieds maltraités depuis leur plus tendre enfance?
Chunxiu qui devait avoir un avenir grandiose et tout tracé va devoir faire son chemin toute seule, à force de volonté et aussi, tout de même, d'effacement.
 
C'est un très beau récit sur les traditions chinoises qui nous semblent barbares. Mais combien de cultures au nom d'un idéal de beauté scarifient le corps des femmes? Ici nous suivons le destin de l'une d'entre elle. Nous nous attachons à elle et la suivons tout au long de sa vie. Malgré des graphismes qui ne m'ont pas du tout plu, j'ai été particulièrement touchée par le destin de Chunxiu et je me suis attachée à elle. Un tour de force. Car normalement en BD, si je n'aime pas les dessins, j'abandonne...

vendredi 8 novembre 2013

Qu'est-ce donc que l'amour?

Trembler te va si bien, Risa Wataya
Philippe Picquier, 143p.
 
Vous connaissez Risa Wataya? Cette jeune auteur japonaise est traduite pour la troisième fois chez Philippe Picquier, et c'est de nouveau pour ma plus grande joie!
 
Après L'appel du pied et Install, nous suivons désormais Etô Yoshika, 26 ans. Cette jeune japonaise qui vit à Tokyo pour son travail à pas mal la tête dans les étoiles. Depuis 12 ans elle est amoureuse du même garçon. Ichi, qu'elle voyait comme la star de sa classe de 4ème et qu'elle n'a jamais revu depuis. Pourtant tout au long de ces années, elle ne s'est jamais intéressée à un autre garçon. Pour elle, aucun autre ne pourra lui faire ressentir l'amour comme Ichi.
Alors quand son collègue de travail Ni, lui demande officiellement d'être sa petite amie, Etô hésite. Elle se pose des questions. Se souvient d'Ichi. Et si elle le revoyait?
 
Un roman qui parle de l'amour. Entre Ichi et son amour idéalisé, et Ni, qu'elle n'aime pas vraiment, Etô hésite. Elle se pose de nombreuses questions. Doit-elle se préserver pour un amour à sens unique, ou accepter l'homme qui dit l'aimer sans qu'elle ne comprenne bien pourquoi?
Même si Etô nous raconte tout cela avec beaucoup d'humour, elle est quand même super agaçante. On aurait bien envie de lui mettre des coups de pieds aux fesses, surtout lors du diner de retrouvailles des anciens élèves vivants désormais à Tokyo. Pourquoi choisir sans cesse la facilité et la fuite? L'amour est-ce vraiment ça? Se morfondre et finalement choisir de se complaire dans son confort sans tenter l'aventure et les difficultés?
 
Pas le meilleur roman de Risa Wataya, mais un bon roman tout de même. Un joli portrait d'une jeune femme japonaise active dans un monde où ne pas avoir eu de copain à 26 ans, et ne pas être mariée est comme une tare impensable.
Sympathique lecture.


Retour de vacances

Ouh la la... Quel long silence! Mais non je n'ai pas abandonné!
Désolée je suis encore là pour vous faire subir mes avis, mes coups de cœur et mes coups de mou. J'étais juste partie un peu en vacances. Et oui, enfin mes vacances d'été sont arrivées!
Bon d'accord ce n'est plus soleil et sable chaud, mais plutôt plaide et champignons. Mais ce qu'il y a de bien c'est qu'avec le temps d'automne, pendant les vacances, peu d'apéro, et pas mal de lecture, et de siestes aussi.
Enfin bref, me voilà de retour et c'est reparti pour un tour!