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jeudi 30 mai 2013

Une fois n'est pas coutume, partage et coup de gueule.

Ce n'est pas dans mes habitudes, mais voilà... j'ai lu cet article sur un blog, et depuis le temps que j'y pense, ça me fais plaisir de voir que je ne suis pas la seule!

De l’inconvénient d’être féministe en librairie jeunesse



Je ne pense pas être féministe -à vrai dire je ne me suis jamais vraiment posée la question. Mais j’exècre les collections chez Fleurus "P'tit Garçon" et surtout "P'tite Fille" (le représentant et mes collègues en savent quelque chose!)! Les livres sexués m'énervent, les parents qui ne veulent pas d'un livre parce que le héros n'a pas le même sexe que leur progéniture m'agacent, mais ces collections sont, pour moi, le summum de l'horreur! Sans oublier la magnifique collection pour filles "Mon rêve de..." toujours chez le même éditeur. Ces couleurs, ces paillettes, et surtout ces thématiques! 
Ma fille, quand tu seras adulte tu auras le choix: actrice, chanteuse, top modèle, cavalière, danseuse, maîtresse, maman, princesse, voir fée ou sirène. Si tu n'entres pas dans une de ces catégories, tu auras raté ta vie! 
Mon fils, quand à toi tu conduiras un engin de chantier, un taxi ou une grosse voiture. Sinon tu pourras être pompier ou policier (quoique de moins en moins policier). Et puis tu feras du foot.

Heureusement qu'en grandissant les choses changent un peu. Les garçons aussi lisent les aventures d'Ewilan, et de Katniss (Hunger Games). Les filles se passionnent elles aussi pour les aventures de James (Chérub) ou des Chevaliers d'Enkidiev. Ouf nous voilà sauvés.

Mais j'aimerai bien que les éditeurs songent à nous faire des livres de cuisine plus masculins, des livres sur l'équitation moins nianian (ah oui parce que si tu es une fille forcément tu aimes le rose, les couettes, et les fleurs) et des livres sur le judo avec des filles dedans. Parce que bon, si je veux qu'un jour ta fille devienne une Katniss, il lui faudra quand même moins de princesses et de paillettes. Et si je veux qu'un jour mon fils devienne un Tobie Lolness, il va lui falloir moins de vroumvroum... 

mardi 28 mai 2013

Obscurantisme et fanatisme.

Un pays plus vaste que la terre, Wiley Cash
Belfond, 282p.


Attention ne vous fiez pas à la couverture (que je ne trouve pas extra du tout)!

Nous sommes dans le Sud des Etats-Unis, dans une petite bourgade du nom de Marshall. Sans doute dans les années 80, allez savoir...
Dans cette petite ville la vie des habitants est rythmée par le travail dans les champs de tabac et par les prêches à l'église. Mais dans une des petites églises de la ville, calfeutré derrière des feuilles de papier journal jaunies, le pasteur Chambliss domine ses ouailles. Cet homme mystérieux, charismatique, et imposant à des méthodes toutes particulières pour éradiquer le Diable. Jusqu'à ce qu'un drame vienne entacher son image et celle de la congrégation. Un drame ou un carnage?

C'est un roman poignant que nous offre Wilhey Cash. Un roman sur la folie d'un homme qui se cache sous le couvert de la religion. Chambliss impose son pouvoir au nom de Dieu, il domine et soumet ses ouailles à ses désirs en les maintenant dans l'illusion de la rédemption. 
L'histoire est racontée par trois voix, une vieille fille qui a quitté la congrégation religieuse il y a fort longtemps et qui fait le catéchisme aux enfants les protégeant de l'obscurantisme du pasteur Chambliss; un vieux shériff brisé par un drame personnel; et Jess, un petit garçon de 9 ans dont la famille va être totalement détruite par le pasteur.
La voix de Jess est celle qui m'a le plus touché. Sa vision du monde à hauteur d'enfant est émouvante. Il se retrouve au centre d'un engrenage qui le dépasse totalement et rêve seulement que tout redevienne comme avant. 

Ce que j'ai aimé dans ce roman c'est sa simplicité et sa justesse. Assez proche de la littérature naturaliste américaine, Wilhey Cash fait parler les américains du terroir. Le ton y est naturel, simple, efficace. 
Car sous ce texte simple, il nous offre une véritable dénonciation de tous les fanatismes religieux.

"Les mirages et les miracles c’était peut-être bien pareil. Un peu comme si maman était perdue dans le désert et qu’elle avait tellement soif qu’elle était prête à voir le premier truc qui l’aiderait à imaginer qu’en fait elle était pas perdue."

lundi 20 mai 2013

Une nouvelle collection

Récemment les éditions Auzou ont lancé une nouvelle collection de petits romans pour les jeunes lecteurs, Auzou Romans. Celle-ci se divise en deux catégories:
Pas à pas, des premiers romans pour les enfants qui lisent désormais tous seuls, soit dès le CE1.
Pas de géant, pour les plus grands, dès le CM1.
(attention, comme toujours dans les romans jeunesse, cela dépend des facilités de lecture de chaque enfant. Il ne faut pas s'arrêter à l'âge inscrit sur la couverture, au risque d'ennuyer ceux qui ont des facilités, ou de décourager ceux qui ont plus de mal. Pourquoi je le précise? Parce que ça m'arrive trop souvent au travail d'entendre des réflexions sur ce sujet, malheureusement.) 

Alors j'en ai lu quelques uns, et du coup je voulais en parler dans un seul billet, cela me semble plus simple.

Je vais commencer par Pas à pas.
Tout d'abord je vous présente Dent-Dure et Courtepatte. 

Dent-Dure et Courtepatte au royaume de Ventremou, Yann Walcker et Benjamin Bécue, Auzou romans, 32 pages.
Deux redoutables pirates. Enfin pas si redoutables que cela. Ils ne font que se disputer. Tant et si bien qu'ils finissent par couler leur bateau et échouer au Royaume de Ventremou. Le prince Jean-Flanc et la princesse Marie-Gélatine aiment les plaisirs de la bonne chaire. Tant et si bien qu'ils sont énormes, incapables de se déplacer et de défendre leur royaume. Les deux brigands vont en profiter. 
Yann Walcker aux textes n'est pas un petit nouveau dans l'univers de la littérature jeunesse (de même que l'illustrateur Benjamin Bécue). Plusieurs titres chez Auzou, mais aussi chez Gallimard ou même chez Hatier.
Personnellement je n'ai pas été très fan de ce titre. J'ai adoré les illustrations mais l'histoire m'a plutôt laissé indifférente. Rien de super original sinon qu'on y aborde le thème de l'obésité et de la nécessité de manger sainement. "5 fruits et légumes frais par jour", dit la publicité à la télé. Désolée mais je n'ai pas été convaincue.

Par contre j'ai été autrement plus séduite par les deux premiers tomes de la trilogie de L'enfant dragon par Eric Sanvoisin!



Suivez ici les aventures d'Ervaël et de sa camarade Léna. Tous deux ont grandis au village de Céneri-el-Gérei, dans un royaume qui connait depuis des siècles une guerre contre les dragons: La Guerre Perpétuelle. Les derniers dragons semblent avoir disparus, jusqu'au jour où une mère et son petit sont apperçus près du village. Et ce même jour, Ervaël découvre sous sa peau des écailles. Qui est-il vraiment? Un descendant de Nocture et Ombre, dragon et fille du roi d'Organd? Il doit fuir pour accomplir son destin et se cacher des redoutables chasseurs de dragons. Mais sa tâche est rendue difficile avec la jeune Léna dans ses pattes, qui a juré de le dénoncer!
 
 L'enfant dragon, La première flamme, 
Eric Sanvoisin et Jérémie Fleury, 
Auzou romans, 64p. 

Vous vous demandez surement ce qu'il y a d'original ici? Et bien pour commencer il s'agit d'une trilogie. Et dans les premiers romans voici quelque chose de rarissime! Le plus souvent ce sont les lecteurs plus âgés qui sont visés par ce format par les éditeurs jeunesses. Si il existe bien des séries pour les jeunes, ce sont pour l'immense majorité des histoires indépendantes les unes des autres, qui peuvent être lues dans n'importe quel ordre, avec seulement des personnages récurrents. Ici on propose enfin aux lecteurs de suivre une aventure sur plusieurs tomes, et d'attendre une suite! 
Autre originalité? De la fantasy! Oh oui il existe des histoires de princes, de chevaliers, des dragons, tout le toutime pour les plus jeunes. 
 L'enfant dragon, le Grand livre de la nuit.
Eric Sanvoisin et Jérémie Fleury,
 Auzou romans, 64p.
Mais une vraie histoire de fantasy comme pour les plus grands, ça encore c'est nouveau! 

Alors oui pour le coup je conseille vivement la lecture de cette trilogie, et j'attends avec impatience le troisième volet!






  
 Dans la seconde catégorie, je n'ai, pour le moment, lu qu'un seul titre:
Les aventures d'Anatole Bristol.
Les enquêtes d'Anatole Bristol, tome 1, le gang des farceurs
Sophie Laroche et Carine Hinder, 
Auzou romans, 96p.

Comme de bonnes images valent mieux qu'un long discours:

Je ne savais pas qu'il existait un prix Renaudot des Benjamins. C'est pourtant celui qu'à reçu ce roman d'enquêtes sur l'amitié. Une petite ode à la vie. Vraiment super chouette! On se prend au jeu à chercher les coupables des farces qui touchent l'école d'Anatole. On lui en veut de ne pas aller rendre visite à son amie Philomène à l'hôpital. Des enquêtes, de l'humour, de l'amitié, que demander de plus? 
Une série prometteuse dans une nouvelle collection qui démarre plutôt bien!          






dimanche 19 mai 2013

Fan page

Ce dimanche, sous la pluie, j'ai pu me sécher et me réchauffer dans le salon Étonnants Voyageurs à Saint-Malo. Des livres par milliers, des idées lectures encore bienvenues, des conférences prises d'assaut, et des auteurs en chair et en os.
Aaah ces auteurs! Ces hommes et femmes, dont je ne connais quasiment jamais le visage, qui me font vibrer par leurs mots! J'ai pu jouer ma groupie.
Et oui, car si les charmants garçons de One Direction ou ce bon vieux Johnny Hallyday me laissent de marbre, certains auteurs provoquent en moi cette étrange réaction qui me rends idiote. Vous savez ce moment où vous vous sentez fébrile, vous perdez vos mots, vous riez bêtement et vous sortez des phrases sans même qu'elles ne passent pas votre cerveau... Du genre "I'm here just for you!" Mais si, vous voyez bien de quoi je veux parler!
Et oui ce vilain virus m'a lâchement attaqué sur le Salon... Par 2 fois le monstre. 
Tout d'abord au détour d'une allée je tombe sur Percival Everett! Mon Dieu! Je ne savais pas qu'il serait là! Quel bonheur!
Rencontré en 2009 pour la sortie de son roman Le supplice de l'eau,
il m'avait passionné! A tel point que j'avais acheté son roman. Puis je l'avais lu. Une claque! Une histoire des plus sordide. Et un roman magistral! Mais une lecture douloureuse, tant pas le fond que par la forme. Pour résumer, un auteur à succès alcoolique et divorcé devient totalement fou après l'enlèvement, le viol et le meurtre de sa fille. Pas de temporalité linéaire dans ce roman, à nous lecteur de recoller les morceaux pour comprendre dans quel ordre se roulent les évènements. Des passages totalement incompréhensibles dans les délires d'un homme saoult en proie à ses démons intérieurs. C'est une véritable descente dans la folie pure et brute.

Après ce roman, il avait prit un ton plus léger pour un roman sur la quête d'identité avec le drôle et souvent absurde Pas Sidney Poitier. L'histoire d'un garçon qui ressemble à l'acteur et que sa mère, après 24 mois de grossesse a nommé "Pas Sidney". Un drôle de roman hommage aux films de Sidney Poitier, le vrai. Pas Sidney semble vivre une vie qui semble avoir déjà été vécue par l'acteur dans ses films. Enfin pas tout à fait, car Percival Everett en modifie les trames. Mais vous m'avez comprise. Une mise en abyme romanesque ou l'humour et l'absurde nous tiennent parfaitement. Rien à voir donc avec le précédent.
 
Et puis comme Percival Everett aime nous surprendre et se présenter là où on ne l'attend pas, Actes Sud nous a ensuite proposé un polar. Et oui, encore rien à voir. Avec Montée aux Enfers il chamboule les codes du roman policier. Trois enquêtes comme trois nouvelles, qui ne semblent liées que par le personnage du shérif adjoint, Ogdent Walker, qui les mènent. Amateurs de romans policiers oubliez tout ce que vous pensiez connaître de ce genre, et laissez vous dérouter. L'auteur s'amuse à perdre le lecteur, car les apparences sont souvent trompeuses. 

Alors voilà, devant ce grand écrivain américain, auteur de nombreux romans, dont 7 traduits en français, se trouvait donc là, derrière sa table au stand Actes Sud. Il fallait que je lui dise. Quoi? Je ne sais pas. Que le Supplice de l'eau a été un supplice pour moi. Que j'ai adoré Montée aux enfers. Son roman policier hors normes m'a enchanté. Qu'il faut qu'il continu d'écrire, parce que franchement il fait super bien son travail. Bon je pense que mon avis il s'en fiche, mais il a conclu notre échange, bref et bégayant de mon côté, par une franche poignée de main, un grand sourire et un "Sandy! I'm glad to meet you. Thank you." Et moi je me suis retrouvée bête et souriant stupidement en lui disant que je suis enchantée aussi... Le fait que je n'achète pas ses romans -pour la plupart je les ai déjà à la maison- et que je ne demande pas de signature -ça aussi je l'ai déjà à la maison- ne semblaient pas lui poser le moindre problème. De même qu'une hystérique lui répète qu'il est formidable et que ses romans sont incroyables! Je suis repartie avec mon petit cœur palpitant, un sourire béat, des étoiles dans les yeux au milieu de la foule d'anonymes. 

N'ayant pas lu ses 4 précédents romans, tous aussi chez Actes Sud, je vous laisse le plaisir de les découvrir par vous même et de m'en parler!


Puis vint l'après midi, et l'attente longue et fébrile de celui pour qui j'avais fait le déplacement! Le grand David Vann! Mais si souvenez vous, je vous ai parlé de son dernier roman Impurs! C'est donc l'occasion de vous parler un peu des deux précédents!
Fin 2010 les éditions Gallmeister publiaient dans leur collection Nature writing pour la première fois cet auteur américain en français avec Sukkwan Island. L'histoire d'un homme divor, défaitiste, qui décide de reprendre sa vie en mains. Et pour ce faire il a la très bonne idée de partir avec son fils de 13 ans sur une ile perdue au sud de l'Alaska. Le but: passer un an seuls, en autarcie, survivre et nouer des liens. Mais face à ces grandes étendues, au froid, à la solitude, aux pensées noires cette aventure ne va pas se passer tout à fait comme il l'avait prévu. On se prends une claque à cette lecture. Une de celles qui marquent pour longtemps. On devient presque claustrophobe des grands espaces. Mais on en redemande.

Alors à la sortie de Désolations, je n'avais pas le choix, il fallait que je le lise. Le décor est toujours celui de l'Alaska. Cette fois ci il nous plonge dans le quotidien d'une famille qui se délite. Mais plus que la cellule familiale, c'est le couple qui est dans la ligne de mire de l'auteur. Irène et Gary, mariés depuis 30 ans ont 2 enfants Fine et un garçon (dont j'ai oublié le prénom, désolée pour lui!). Irène et Gary sont à la retraite depuis peu. Lui s'en veut d'avoir gaché sa vie et de n'avoir jamais réalisé son rêve de vivre au plus près de la nature, à la poursuite du mythe de l'état sauvage, dans l'Alaska primitive qui le faisait tant rêver. Elle s'en veut d'avoir gaché sa vie pour un mariage, un homme et des enfants qui ne l'ont jamais comprise. Pour elle le mariage est la pire des solitudes. Elle tente pourtant désespérément de se raccrocher à ce mariage qui semble prendre l'eau. Quand Gary décide de construire une cabane sur l'ile déserte de Caribou Island, elle le suit, le soutient, malgré tout le mal qu'elle en pense, malgré ses migraines lancinantes qui semblent la rendre folle
Fine quand à elle rêve d'épouser le beau docteur avec qui elle vit, sans savoir que ce dernier lui est infidèle.
Aucun couple ne semble stable. Tout est branlant. Toutes les concessions que chacun s'accorde à faire pour soutenir l'autre semble les ronger de l'intérieur, petit à petit, jusqu'à exploser.
Et oui, comme dans ses autres romans, on sent le drame poindre, et pourtant on y court!

Alors voilà, cet homme qui m'a tant fait vibrer par ses mots était enfin là devant moi. Avec son sourire de toute blancheur et ses yeux bleu glace. Je ne l'imaginais pas aussi charmant! Mon anglais étant déplorable, je n'ai pas pu lui dire tout ce que je voulais. Si une bonne âme accepte de m'aider à lui écrire un courrier je suis preneuse! 
Je voulais lui dire que ce que j'aime dans ses romans, c'est le fait que les actes de ses personnages semblent toujours conditionnés par la nature dans laquelle ils vivent. Dans Sukkwan Island et Désolations le froid semble endormir les protagonistes. Ils ne réagissent pas, anesthésiés par la nature qui les entoure ils accumulent les regrets, les déceptions, sans vraiment se battre pour y remédier. Mais quand ils décident enfin de prendre le taureau par les cornes c'est toujours par un acte spectaculairement insensé! Alors que dans Impurs, la chaleur semble faire bouillir les corps, échauffer les esprits. Les clash sont nombreux, puissants, des feux d'artifice. Nous ne sommes finalement que des animaux, influencés par notre habitat naturel, même si nous ne vivons pas reclus dans une grotte. Quoique ses personnages vivent tout de même dans une sorte d'isolement, souvent recherché d'ailleurs.
J'aime aussi la manière lente et sournoise avec laquelle il amène les drames. On les sait, on les sent, on les frôle, mais ils arrivent lentement. Il fait monter la pression petit à petit, baissant régulièrement le feu pour que l'eau ne bout pas trop vite. Et ça c'est magique!
Finalement je n'aurais réussi qu'à lui dire que j'avais adoré ses romans. J'ai un peu parlé du temps (weather) dans ses romans, sans pouvoir aller au bout de ce que j'avais sur la langue. Puis après un échange sur l'importance des librairies indépendantes, un vif remerciement qu'il fait à la France pour l'avoir fait connaître je me suis en aller, avec les regrets d'avoir perdu le peu d'anglais encore en ma possession. Heureusement que je le comprends encore, et plutôt bien, je ne suis pas partie totalement bredouille. 
La prochaine fois promis je ne bégaye pas, et je maitrise l'anglais!

Je me suis fait d'autre cadeaux sur ce salon, mais ça sera pour une autre fois. Si déjà vous avez réussi à aller au bout de ce -trop- long billet, je vous tire mon chapeau!