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dimanche 29 septembre 2013

Pas la star des charts...

Stars of the Stars, Tome 1
Pénélope Bagieu et Joann Sfar
Gallimard, 48p.
 
 
Sept filles venues du monde entier sont convoquées à New York pour auditionner dans une prestigieuse école de danse. Parmi elles, Angoissette, la Juive new yorkaise névrosée, et Maurisse, la Noire française déjantée, sont très loin des petits rats de l'opéra... Le concours dégénère avant même que des extraterrestres viennent se mêler de la sélection! L'enfer ressemblerait-il à un huit-clos de ballerines lancé sur orbite? Le début d'une épopée cosmique et délirante, entre "Fame" et "Star Trek".
 
Alors oui la présentation me tentait. Joann Sfar et Pénélope Bagieu ensembles?  De quoi faire une BD délirante!
Mais pfiou... comme un soufflé mal fait, tout retombe.
Si j'avais plutôt aimé La page blanche sans pour autant beaucoup y retrouver la patte de Boulet, ici je trouve que l'alchimie ne prends pas.
Non je n'ai pas ri, non je n'ai pas tout compris, non je n'ai pas aimé. Oui ça aurait pu être loufoque et drôle. Mais sérieusement? La frenchy black vulgaire dans la lutte raciale permanente qui se fait copine avec la juive qui vit dans le remord... Hum hum...
 
Je m'attendais à quelque chose de fun, j'ai trouvé que je tenais dans les mains un flop...
 



vendredi 27 septembre 2013

Bad Trip

Addict, Jeanne Ryan
Robert Laffont, 360p.
 
Ma première lecture dans la collection "R" chez Robert Laffont ayant été un coup de cœur phénoménal, je me suis laissée tentée par un autre titre de ladite collection.
 
 
Vee a 17 ans. Elle est plutôt effacée, surtout quand elle se compare à sa meilleure amie, belle, charmante, envoutant tous les garçons, et reine des planches. De plus depuis quelques mois elle est sous l'étroite surveillance de ses parents. Interdite de sorties, hormis pour participer à l'atelier théâtre où elle s'occupe des costumes et du maquillage. Encore dans l'ombre. Alors pour s'affirmer elle décide de relever un des défis lancés par un jeu de télé réalité sur Internet hyper mode: "Addict". En échange de lots qui font rêver les candidats, il faut relever des défis de plus en plus difficiles. "Un jeu sans règles ni pitié. Qu'êtes-vous prêt à perdre pour gagner?"
 
Dis comme ça, j'en avais bien envie. Un roman ado sur les dérives des jeux télé-réalité et de la surexposition sur Internet? Je me disais "Yeah!"
 
Addict c'est finalement comme un mauvais trip. On en émerge en se disant "Ah mais non, plus jamais."
Bon je suis navrée mais non.
Le premier défis? Facile, aller dans un café et se verser un verre d'eau sur la tête en balançant une phrase débile sur le fait d'avoir le feu aux fesses. Rien de très difficile. Oh mais mince, Vee porte un chemisier blanc. Une fois mouillé on voit tout au travers! Oups. Et là, un petit morceau de soutien gorge et elle devient hype? Sérieusement?!
 
Ah mais oui dans ce livre on nous le fait comprendre: le sexe attire et fait vendre! Du coup on va de plus en plus loin dans le graveleux.
Alors le message du livre c'est que tous les ados, même les plus prudes, sont prêt à se salir juste pour gagner un téléphone portable dernier cri ou une paire de chaussures à faire pâlir les copines... Heu...
 
Ah mais non, c'est vrai que Vee ne fait pas ce jeu uniquement parce qu'elle est vénale et superficielle. Elle cherche aussi à s'affirmer et à sortir de l'ombre de sa meilleure amie. Mais oui, c'est ça! Il va falloir lui rentrer dans le lard à cette magnifique blonde parfaite qui fait toujours tout parfaitement bien et qui pète en faisant des paillettes! Heu... on peut me rappeler pourquoi il s'agit de sa BFF alors? Là y'a un truc que je ne comprend pas très bien. Vee a tellement de haine envers miss perfection qu'on se demande si elle n'a pas choisie cette BFF juste pour s'auto-flageller en permanence. Bah oui c'est tellement simple d'être une ado mal dans sa peau, autant en rajouter en se comparant à une bombe parfaite!
 
Une autre raison qui la pousse à aller toujours plus loin c'est l'amour. Bah oui quand on est pas terrible, banale et tout et tout, il suffit qu'un garçon aux yeux magnifiques et aux lèvres sensuelles nous fasse perdre toute mesure. Ca ce n'est pas entièrement faux. Mais bon que ledit garçon la trouve sensas, tombe éperdument amoureux, aveuglément même, alors que jusque là aucun garçon n'avait daigné poser le regard sur elle, à la limite (on a encore le droit de croire aux contes de fées!). Par contre je suis désolée mademoiselle geignarde-ma-vie-est-moisie, mais dès le début tous les lecteurs avaient bien compris que ton meilleur ami, le geek à la caméra, Tommy, était fou de toi. Je pense qu'il n'y avait que toi pour ne pas le remarquer. En même temps, Vee est tellement centrée sur son nombril que je ne sais pas ce qu'elle pourrait remarquer d'autre...
Enfin, au moins très rapidement on sait que Ian craque et que voilà, le beau sauvage et la jeune geignarde vont finir ensembles. Ce qui nous épargne des pages de doutes qui auraient pu être bien agaçantes.
 
Et pour finir, le dernier défis.... J'ai envie de dire mouhaha.
 
Heureusement qu'Addict se lie facilement, sinon je ne serais jamais allé au bout. Il y a tout de même un peu de suspens, et puis on espère tellement que ça va devenir meilleur à un moment ou un autre. Ah et puis je voulais tellement connaitre le prénom de Vee, qu'elle met tant d'ardeur à cacher.
 
Enfin bref, next.
 


samedi 21 septembre 2013

Série B

On a tous dans notre filmographie indispensable au moins 1 ou 2 films de Série B que l'on juge culte. Pas besoin d'avoir un gros budget pour faire de la qualité.
Sarbacane lançait en mars dernier une nouvelle collection, à partir de 8-9 ans, de romans sous le nom de Série B.
Des couvertures flashy, reprenant les codes des films de séries B des années 50, deux titres qui laissent sous entendre un bon film distrayant bien pourri. Il ne m'en fallait pas plus pour me donner envie.

Je vous présente donc aujourd'hui, avec un peu de retard il est vrai, King Kaloumar et Bob le raté, les deux premiers titres de la collection Série B.


King Kaloumar, Guillaume Guéraud et Claire Franek
Sarbacance, coll° Série B, 65p.

"Une histoire vraie tout près d'ici avec du soleil, des maillots de bain, du flamenco et des tapas, mais aussi la plus grande armée du monde entier et un monstre qui a vraiment existé pour de vrai!"

Sur la côte andalouse, Carlos est vendeur ambulant de tapas, tandis que Carmen, sa femme, est danseuse de flamenco. Sous la chaleur écrasante de l'été, tout se passe au mieux pour eux et les touristes venus se prélasser au soleil. Mais c'était sans compter sur l'arrivée d'un monstre venu des profondeurs! 

Bob le raté, Guillaume Guéraud et Alfred, 
Sarbacane, coll° Série B, 65p.

"Une histoire criminelle au cœur de la pègre, avec des gangsters de haut vol et des personnages hauts en couleur de la poisse et de la chance aussi des allumettes et la femme du président des Etat-Unis!"

Bob McQueen est le pire gangster que la Terre n'ai jamais porté. Tellement mauvais qu'il est surnommé Bob le raté. Pas un seul de ses coups n'a fonctionné. Alors à sa sortie de prison, personne ne l'attend. Et quand il décide de se confronter aux plus grands criminels du monde dans une compétition qui offrira au gagnant La Palme des Voleurs, tout le monde se moque de lui. Et si la chance finissait enfin par lui sourire...


Voici donc deux courts romans décalés qui ouvrent la collection. La mise en page et l'inventivité graphique en font des objets forts attrayant. Mais en plus les histoires sont bonnes. Non vraiment, Sarbacane nous offre là deux petits ovnis dans la littérature jeunesse à côté desquels il serait dommage de passer. Faire découvrir aux enfants la littérature par le biais de ces deux romans délirants n'est pas une mauvaise idée. Au contraire. Un peu de folie, de décalage et un souffle frais sur la littérature jeunesse.

    

jeudi 19 septembre 2013

De l'intime au public

La servante du Seigneur, Jean-Louis Fournier
Stock, 155p.
 
 
Encore un auteur que je n'avais jamais lu. J'ai beaucoup entendu parlé de Où on va papa? dans lequel il raconte ses fils handicapés, puis de Veuf où il parle du décès de sa compagne. Et là on me dit qu'il parle de sa fille, entrée en religion qui lui manque. Je me dis qu'il a une vie assez triste ce monsieur, et que oui, sans doute, écrire cela peut être un bon moyen d'exorciser... Alors, pourquoi pas?
 
Dans ce livre Jean-Louis Fournier parle donc de et à sa fille. Celle-ci est partie vivre en Bretagne, et vit de la prière. Elle a trouvé Dieu et il se sent abandonné. Il raconte la souffrance de voir sa fille prendre un chemin qui ne semble pas la rendre heureuse et semble la replier sur elle même. Lui qui l'aimait si souriante, si vivante, si colorée, il l'a trouve désormais si calme, si triste, si grise.
 
Personnellement j'ai été très dérangée par cette lecture. Heureusement que le livre est court, qu'il se lit très vite et que l'écriture de Fournier est agréable. Sinon je n'aurais pas supporter bien longtemps mon impression de voyeurisme.
En effet j'ai eu tout le long l'impression de ne pas être à ma place. Ce livre est trop intime. Pour moi il ne mérite pas d'être publié et livré en pâture aux yeux de tous. Il s'agit là plutôt d'une lettre, d'un échange intime sur un problème familial et une incompréhension qui ne regarde qu'eux deux.
A la fin, une courte lettre de sa fille répond au livre. D'un côté cela donne un sentiment plus égalitaire face à ce livre, mais renforce aussi le côté privé et personnel du livre.
Non vraiment, je ne vois pas l'intérêt d'un tel livre. Je ne m'attendais pas du tout à ça.
Donc oui écrire peut être une thérapie. Mais n'eut-il pas été plus judicieux de n'envoyer cela qu'à la personne concernée?


mercredi 18 septembre 2013

Devenir une femme

Pas assez pour faire une femme, Jeanne Benameur,
Editions Thierry Magnier, 120p.
 
 
Au milieu de toutes ces sorties de la rentrée littéraire, ce roman de Jeanne Benameur, bien que court, n'en est pas moins un texte fort et puissant sur l'émancipation des jeunes femmes en devenir.
 
Judith a grandit dans une famille patriarcale. A la maison le père règne en tyran sur sa femme et ses deux filles. Après le bac elle décide pourtant de faire des études supérieures et quitte le carcan familial. Loin de la figure du père, Judith tombe amoureuse. Alain, sa voix, ses idées politiques et ses idéaux. Jeune fille timide et fermée à ses côtés elle se sent libre. Elle découvre son corps. Mais pas que. L'amour n'est pas tout pour faire une femme. Et ses lectures, les échanges d'idées, les discussions, les rencontres, elle emmagasine tout. En même temps qu'elle apprivoise son corps, elle développe son esprit. Apprendre à penser par soi-même. Comment devenir une femme indépendante grâce à l'éducation.
 
Je n'avais jamais lu Jeanne Benameur. Et la découvrir par le biais d'un texte aussi intime n'en est que plus fort. J'ai vraiment adoré ce roman, cette écriture si poétique et si crue, qui donne l'impression d'être... comment dire? en soi. Il y a une impression de... je ne sais pas, comme si on était en train de lire son propre journal intime. Et en même temps, c'est tellement bien écrit!
Non vraiment un très beau roman, assez féministe. Maintenant à savoir si les adolescentes vont aimer... Je ne sais pas. J'ai tout de même l'impression qu'il s'agit d'un roman qui plaira plus facilement à un lectorat plus âgé. C'est un texte qui se déguste après un certain vécu je pense. Mais cet avis n'engage que moi...


mardi 17 septembre 2013

Un conte de fée moderne

Un jour j'irai chercher mon prince en skate, Jo Witek,
Actes Sud Junior, 126p.
 
Autant le dire tout de suite, c'est le titre et la couverture qui m'ont fait choisir ce roman. J'avais bien aimé le Récit intégral (ou presque) d'une coupe de cheveux ratée, mais pas au point de me jeter sur tous les J. Witek en publication. Mais là je sais pas, je me suis dit que ce roman devait sans doute me parler.
 
 
Frédérique a 14 ans. L'âge ingrat. Les seins qui poussent, les boutons... Et en plus Fred est plutôt genre garçon manqué. Elle ce qu'elle aime c'est faire du skate, porter des jean troués et se jeter sur les confiseries quand ça ne va pas bien. Au collège elle est la pote, celle a qui on tape dans le dos, avec qui on rigole, gras et fort, pas celle dont on tombe amoureux. Alors quand on n'a jamais embrassé un garçon et qu'atour de soit tout le monde ne parle que de ça, et bien ce n'est pas facile à vivre. La pression des autres n'aide pas au regard que l'on se porte. Alors quand on arrête de croire au prince charmant qui viendra nous enlever sur son beau cheval blanc, que reste t-il?
Un été à Deauville avec toute la famille de son père va lui permettre de comprendre bien des choses sur le premier baiser, les premiers émois, et la découverte de soi.
 
Alors oui ça me parle. Même si je n'ai jamais été douée en skate, je vois bien de quoi Fred parle. Franchement, à dire vrai, les filles qui plaisent au collège ne sont pas légion. La grande majorité on appartient à la catégorie des bonnes copines non? Moi j'y étais. J'étais la pote, celle qui jouait au basket, se battait, faisait 2 têtes de plus que la majorité des gars de sa classe, et en plus j'ai mis du temps à m'intéresser aux garçons pour autre chose que pour le basket et les blagues salaces. Je me suis donc moins pris la tête qu'elle, il est vrai. Mais cette pression des copines par contre... Ouh la... Je comprends très bien.
Et Jo Witek réussit très bien à me faire revivre ce passage de l'adolescence. Alors je pense que les ados d'aujourd'hui pourront très bien s'y reconnaitre aussi.
Un roman sympathique, qui aide à avoir confiance en soi, et qui donne encore l'espoir d'un conte de fée même s'il n'a rien à voir avec ceux qu'on a pu lire enfants. Nous ne sommes pas des princesses. Les garçons ne viennent pas nous enlever sur leur beau destrier. Il faut y mettre du sien, et donner un petit coup de pouce au destin. Attendre dans sa belle robe rose ça ne fonctionne pas. Et c'est ce que montre Jo Witek dans ce roman agréable et plein d'espoir.
 
 
Attention tout de même. Il ne faut pas croire qu'une fois le premier baiser donné, on ne subit plus cette pression du groupe. En grandissant vient ensuite le problème de la première fois. Et une fois adulte on se dit qu'on est tranquille. Que nenni. N'oubliez pas Bridget Jones. La trentaine et pas casée ça fait aussi jaser. Et oui, ce n'est qu'un début... Pfffiou. Heureusement qu'on peut encore rêver d'enlever son prince charmant sur son skate, en roller ou à dos de licorne... 


Double jeu

Double Jeu, Jean-Philippe Blondel
Actes Sud Junior, 135p.
 
 
A la fin de sa seconde, Quentin, branleur et fauteur de trouble, se voit envoyer dans un autre lycée que celui dont il dépend. Le proviseur, et ses professeurs croient en lui. Le garder dans son lycée de secteur ne serait pas une bonne chose. Alors pour lui éviter l'échec scolaire, l'équipe pédagogique l'expédie dans un lycée à l'autre bout de la ville.
Loin de son quartier, de ses tours, de ses potes, il va lui falloir s'adapter. Dans ce lycée huppé, où les jeunes viennent de milieux plus favorisés que le sien, il lui faut apprendre de nouveaux codes, obtenir de nouvelles clés. Et cette adaptation n'est pas simple, ni sans blessures.
 
 
Le roman est écrit à la première personne. Quentin se livre par le biais de notes prises dans un carnet. Il y raconte ses doutes, ses colères, ses espoirs aussi faibles soient-ils. Quentin se retrouve balloté entre deux univers. Celui de la cité et de ses potes, petits délinquants qui tiennent les murs, dont il ne fait plus vraiment partie, et celui des quartiers bourgeois, des fils et filles de, univers auquel il n'appartient pas. Comment trouver sa place quand nulle part on ne se sent chez soit? Quand on devient un étranger pour ceux avec qui on a grandit et que l'on est une bête curieuse pour ceux avec qui l'on doit désormais cohabiter?
Car ce nouveau lycée ce n'est pas seulement une chance d'avoir son bac. C'est aussi une porte qui s'ouvre sur des possibilités. A la cité il n'y a aucun avenir. Ici on lui demande "Qu'est-ce que tu veux faire plus tard?" Une question à laquelle Quentin n'avait jamais vraiment réfléchi. Avec un père à l'usine, une mère caissière, quand on a la chance d'avoir ses deux parents qui travaillent on se dit juste que plus tard on espère au moins avoir un boulot.
Grâce au théâtre, à La Fernandez (professeur de lettres et de théâtre), mais aussi à ses camarades de classe, Quentin va se découvrir. Découvrir des univers qu'il ne pensait même pas possibles, découvrir ses capacités et aussi ce qu'est l'adaptation.
 
Ce roman de Jean-Philippe Blondel est aussi bon que les précédents. Il se lit d'une traite. On est totalement tenu en haleine par ce jeune homme qui change, évolue, grandit. Une chenille qui devient papillon. Le tout servit par l'écriture juste, tendre et honnête de J-P Blondel. C'est beau, c'est fort, émouvant, et tellement positif.
J'ai maintenant très envie de lire La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams!
 


dimanche 8 septembre 2013

Eternelle adulescente

Au bout du rêve, Sarah Dessen, 
Pocket Jeunesse, 352p.

A chaque nouveau Sarah Dessen je retombe en adolescence. A chaque fois c'est la même chose. Je me dis que ça y'est c'est le dernier je n'en lirais plus, et non. Je n'y arrive pas. Alors oui, j'aime Sarah Dessen et ses romans sur des adolescentes américaines qui vivent un moment charnière de leur jeune existence. Oui je marche, je cours même. Mais j'ai pas encore trouvé mieux comme lecture romantique facile...

Donc pour ce nouveau roman, Sarah Dessen nous parle de Catlin. A son réveil le matin de ses 16 ans, sa grande-sœur a disparue. Elle a fait ses valises et sans rien dire à personne, elle a prit la poudre d'escampette. Pourtant dans cette famille sans histoire, rien ne laisser présager une telle fugue juste avant la rentrée universitaire. Catlin ne comprend pas ce qui a poussé sa sœur, si parfaite à un tel acte. 
Pour se changer les idées elle intègre, malgré elle, l'équipe de cheerleader de son lycée. Mais rien n'y fait. Jusqu'à la rencontre avec Matthew Biscoe. Un jeune homme énigmatique, aux yeux verts, aux longues dread brunes. Et là c'est le coup de foudre. Catlin en est certaine, il est le prince charmant, celui qui va l'entrainer loin de sa vie banale et lui donner le sentiment de vivre pleinement sa vie, pour de vraie, et de ne plus en être spectatrice. Mais et si ce rêve magnifique était plutôt une descente progressive dans des enfers dont elle ne soupçonnait même pas l'existence?


Un roman qui se lit facilement. Une spirale infernale dans laquelle Catlin ne semble pas véritablement s'enfoncer. Encore un bon moment passer en compagnie d'une jeune fille lambda, qui se heurte aux joies et aux souffrances de la vie. 

Legardinier...


Et soudain tout change, Gilles Legardinier
Fleuve Noir, 380p.

Sortie prévue le 3 octobre 2013.

Cet été, comme tout le monde, je n'ai pas pu échapper à la déferlante Gilles Legardinier. Nouveau chouchou des lecteurs/lectrices, au top des ventes tout au long de ces vacances annuelles, son Demain j'arrête semble avoir conquit les cœurs. Un auteur que je n'ai jamais lu et qui est tant plébiscité, forcément ça me donne envie d'y mettre le nez. Comment bien conseiller les gens quand on ne sait pas ce qu'ils aiment??
Du coup quand on m'a proposé son prochain roman, j'ai dis "Oui!" sans hésiter. Donc voilà, voilà... J'ai lu Et soudain tout change dont la sortie est prévue pour le 3 octobre.

En terminale dans une ville sans nom, Camille se retrouve avec toute sa bande. Des amis qui se connaissent depuis l'enfance enfin réunis dans la même classe pour cette dernière année avant la bifurcation de leurs chemins. Une année censée être centrée sur le Bac, le choix de sa vie future, mais aussi sur les derniers délires d'adolescents, les rires, les joies, les peines de cœur, et tout ce qui rend le lycée inoubliable. Sauf que cette année sa relation avec Léa, sa meilleure amie, complice depuis toujours, va être bouleversée à jamais.

La quatrième de couverture n'en dit pas plus, alors je ne vais pas jouer la spoileuse. Chut. Même si on se doute assez rapidement de la tournure que vont prendre les choses, je vous laisse le soin de le lire.
Je ne sais pas comment sont les deux romans précédents de Gilles Legardinier. Mais celui-ci est sympa.
J'ai du mal à trouver mes mots pour décrire ce que je pense de ce livre. Non ce n'est pas un mauvais roman. Au contraire, il se lit très très bien. On est rapidement prit dans l'histoire, on s'attache facilement aux personnages. Gilles Legardinier sait nous faire passer par toutes sortes d'émotions. Rire, larme, émotions, joie... 
C'est donc un roman sympa sur la jeunesse, la fin du lycée, les premiers vrais amours, l'amitié, sur la vie en général. Même si le sujet traité en fond n'est pas drôle, il ne joue pas non plus sur le pathos. 

Mais voilà, il y a tellement de poncifs dans ce roman! Des phrases banales toutes faites en veux-tu en voilà. Sous couvert de se moquer des citations de personnages célèbres utilisées à tout va en toute situation, Gilles Legardinier nous offre un panel assez important de lieux communs. Je pense que c'est aussi ce qui permet de toucher un si grand nombre de lecteurs. Tout le monde se reconnait dans tel ou tel stéréotype. 

Un auteur donc que j'aurais adoré si je l'avais découvert adolescente, il n'en reste pas moins un auteur plus intéressant à lire pour se distraire et se détendre que Marc Lévy!
 

La joie de lire

La fabuleuse méthode de lecture du Professeur Tagada, 
Christophe Nicolas, Guillaume Long,
Didier Jeunesse, 46p.

En cette nouvelle rentrée scolaire, de nombreux enfants ont repris le chemin de l'école. Et pour beaucoup d'entre eux, cette année annonce la découverte formidable de la lecture. Alors que la méthode globale et la méthode syllabique ne s'affrontent plus beaucoup aujourd'hui, il existe pléthore d'ouvrages permettant d'aider les enfants à apprendre à entrer dans le monde merveilleux des mots. Mais au diable la Méthode Boscher! Découvrez cette nouvelle méthode qui fera découvrir à vos bambins la joie de lire en seulement 10 leçons!

Le professeur Tagada et son assistant Tsoin-Tsoin sont là pour guider le jeune apprenti lecteur et son adulte. Car oui il faut bien un adulte lecteur pour aider l'enfant à comprendre ce qui est écrit. Alors il faut en profiter comme le dit le professeur. 
10 leçons rigolotes pour apprendre les syllabes et les lettres, découvrir les sons les plus simples, et débroussailler les débuts difficiles de cet apprentissage. C'est drôle, et éducatif. Un moyen amusant et ludique pour ne plus avoir peur des lettres et des mots.