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dimanche 31 janvier 2016

Bilan de lectures de janvier

Qu'ai-je donc bien pu lire en ce mois de janvier? Peu de livres en lien avec la liste que j'avais prévu au départ, mais quelques livres vraiment bons.


En littérature adulte


Un seul roman adulte ce mois-ci, mais quel roman!

Metro 2033, Dmitry Glukhovsky, L'Atalante, 640p. Mai 2010.
Un roman de science-fiction post-apocalyptique construit et intelligent. Un roman prenant, une fin étonnante, j'ai été tenue en haleine. Mais je vous en parlerai plus longuement, promis!







Chez les ados


Un roman citoyen:
Je suis CharLiberté! d'Arthur Ténor chez Scrinéo. 124p, sortie le 14 janvier 2016. A partir de 12 ans. 
Un roman qui revient sur les événements de janvier 2015, et qui les explique en les recréant dans le cadre d'un lycée et en choisissant d'autres types d’extrémismes.





Une très bonne surprise:
Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous, Nathalie Stragier, Syros, 432p. Sortie janvier 2016. A partir de 13-14 ans.
Voilà un roman qui ne payait pas de mine à première vue. Même si le titre me faisait marrer, je me demandais bien ce que ça pouvait donner. La couverture quand à elle est plutôt, bah elle pique un peu les yeux tout de même.
Et pourtant une belle petite surprise.


Pour les plus jeunes


Une valeur sûre qui m'a valu une bonne marrade:

Le Journal d'un dégonflé, T9, Un looong voyage! de Jeff Kiney, chez Seuil Jeunesse, 244p. Sorti le 7 janvier 2016. A partir de 10 ans.








Un petit roman sous forme de conte avec lequel je n'ai pas énormément accroché:
Qui es-tu Morille?/ D'où viens-tu Petit Sabre?, Hélène Vignal au Rouergue dans la collection Boomerang,60 p, à partir de 7-8 ans. Sortie le 13 janvier 2016.









Un album parfaitement contemporain pour les petits:
Gaufrette & Nougat jouent au papa et à la maman, Didier Jean et Zad aux éditions Utopique. Sortie en avril 2013.
Et pourtant quand on voit le titre on ne se dit pas qu'il s'agit là d'un album du XXIème siècle.








Des BD et manga


Comme tous les mois, un peu de BD et de mangas:

Je poursuis ma relecture des Kare First Love, avec le tome 3 de l'édition double.




J'ai entamé une série, mais je ne sais pas si je vais aller au bout.
Le garçon d'à côté de Robico chez Pika éditions. Tome 1 à 4.

J'aimais bien la couverture qui donnait l'idée d'une fille battante et dominatrice. Mais voilà, l'héroïne est casse pieds. Elle ne pense qu'à ses études, et fait encore tourner en bourrique un garçon. Rien de neuf sous les cocotiers.







En BD je me suis plus régalée ce mois-ci.

Le nouveau Vanyda!!!!!

Entre ici et ailleurs, Vanyda, chez Dargaud, 190p. Sortie le 29 janvier 2016.
Un album beaucoup plus autobiographique de cette jeune bédéiste de talent. J'adore vraiment son travail, et cette fois-ci j'ai encore plus aimé!




Et un album de la série "Sept" qui m'a enchanté!
Sept Nains, de W. Lupano et ROberto Ali, chez Delcourt. 66p. Sortie en septembre 2015.
Je tournais autour depuis un petit moment, et je ne regrette pas. Pourtant je n'aime pas toujours les albums de cette série, particulièrement inégaux. 







Bon et puis je suis dans un roman encore aujourd'hui, mais comme on est le 31 et que je ne l'aurais surement pas fini d'ici ce soir (trop de choses à faire le dimanche...), je le mettrais sur le bilan de février.
Un petit nombre de lectures ce mois-ci, mais des romans qui m'ont emballés, des BD qui m'ont enchantées, de la qualité ce mois-ci. Et du coup je suis ravie!
Maintenant il ne me reste plus qu'à faire les chroniques! Au boulot!

lundi 18 janvier 2016

A la poursuite de ma vie

A la poursuite de ma vie, John Corey Whaley,
Casterman, 384p.
Octobre 2015.
A partir de 14 ans.


Comme je vous disais dans mon bilan de lecture de novembre, on m'avait parlé de ce livre comme étant le nouveau "Nos étoiles contraires". C'est vrai que depuis le succès du roman de John Green, les romans qui abordent le thème de la maladie pour les adolescents sont de plus en plus nombreux. 
Ici Travis, 16 ans, est atteint d'une leucémie incurable. Mais ce n'est là qu'un prétexte au roman, tant ce sujet est rapidement balayé.
Le corps entièrement touché par la maladie, Travis accepte de se porter volontaire pour une nouvelle expérience médicale. On lui propose de lui couper la tête, de la congeler pour attendre que les progrès médicaux soient suffisamment importants pour que l'on la lui greffe ensuite sur le corps d'un donneur sain. Travis, comme tous les adolescents de son âge, ne se voit pas mourir, et trouve plutôt cool de pouvoir vivre dans le futur. Sauf que la médecine fait un tel bon en avant qu'il est réveillé 5 ans plus tard.
C'est surtout cela qui est traité dans le roman de John Corey Whaley. A 16 ans on est qu'un adolescent. En se réveillant 5 ans plus tard, il retrouve ses parents, qui ont vieillis, sa petite amie (qui est désormais fiancée) et son meilleur ami (qui est étudiant en fac). Dans sa classe les élèves n'étaient que des gamins quand il a été "décapité" (il retrouve même la petite sœur de son meilleur ami). Travis est donc partagé entre son entourage de son ancienne vie, et ce nouveau monde qui ne diffère que peu de l'ancien. Pas de voiture volante, no d'hologrammes à tous les coins de rue. Travis se réveille comme s'il n'avait fait qu'une petite sieste, tandis que pour tous il s'est passé 5 ans. 5 années au cours desquelles tous ont évolués, vieillis, fait leur deuil, avancé...

La thématique est plutôt intéressante. Il s'agit là d'un moyen novateur de regarder un ado cherché sa place dans la société, de trouver ses marques auprès des autres tout en s'épanouissant. Mais là où le bas blesse, c'est que Travis est juste INSUPPORTABLE. On pourrait croire qu'il serait ravi d'avoir une seconde chance. Mais non. Son seul objectif? Se remettre avec Cate. Sauf qu'il n'arrive pas à comprendre que lui n'a encore que 16 ans, et la mentalité immature qui va avec son âge, tandis qu'elle est devenue une jeune femme en passe de se marier. Alors Travis tente à maintes reprise de la séduire, comme on séduit quand on à 16 ans. Ce qui est assez redondant.
Le personnage de son meilleur ami, Kyle, est plutôt intéressant. Mais il n'est pas assez traité pour avoir assez de profondeur. Et puis comment pourrait-il être bien approfondit face à un personnage principal qui passe son temps à se plaindre et à geindre sur son sort.
Combien de fois me suis-je dit "Hey mec! Tu as une deuxième chance! Profites-en au lieu de rester bloquer sur le passer!" Et il geins, et il chouine, et on a encore plus envie de le secouer. Si tous se plient en 4 pour ne pas trop le blesser, pour ne pas le brusquer, Travis lui demande toujours plus. Il n'est jamais content. 
Le roman lui se traîne en longueur autour des plaintes amoureuses de Travis, ce qui lui donne un côté un peu redondant et renforçait mon agacement de lectrice. 

Du coup je ne suis pas sortie de ce roman ravie par ma lecture. Si le postulat de départ me semblait bien original, je n'ai tellement pas accroché avec le personnage de Travis qu'il ne m'en reste qu'un goût fade. 

Mon imagier après la tempête

Mon imagier après la tempête, 
Eric Veillé, 
Actes Sud Junior, octobre 2014,
40p.
A partir de 4ans.

Dans le domaine des imagiers pour les enfants on trouve une foultitude de publications. Tous les éditeurs en publient des dizaines, souvent autour de thématiques comme "Mon imagier des animaux", "Mon imagier de la maison", "Mon imagier de la campagne", etc...
Il y en a de jolis, des moches, des grands, des petits, des complets, d'autres un peu légers... Et puis je suis tombée sur celui d'Eric Veillé. Et celui-ci je l'ai trouvé très drôle et très original.
Il s'agit d'un petit livre carré, tout carton, au couleurs pop et au traits marqués. Mais ce qui est amusant ce sont les avant/ après. Dans son imagier, Eric Veillé s'amuse et par là il amuse aussi les petits et les grands. Ça change, et du coup ça méritait bien un article, et quelques petites images (prises sur le site des éditions Actes Sud Junior). Pour le reste je vous laisse le découvrir par vous même!








dimanche 17 janvier 2016

Bilan lectures de décembre

Pffiou lala, ce petit mois de Décembre! Entre l'affluence de clients, les monceaux de livres à réceptionner et à mettre en rayons, les repas de famille, les amis en vacances dans le coin avec qui on fait des jeux au coin du feu, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour lire ce mois-ci. La fatigue n'étant d'ailleurs pas la meilleure alliée pour se plonger dans un bon roman, le bilan de ce mois de fêtes n'est pas très conséquent!
Alors j'ai surtout lu des choses courtes, parce que mon temps de cerveau disponible n'étais pas trop à la hauteur:

En littérature adulte


Un seul titre adulte lu en entier, des nouvelles de Roald Dahl. 
Cet auteur est véritablement l'un de ceux qui m'ont fait aimé autant la lecture. J'ai des souvenirs d'enfance terriblement chouettes, des souvenirs liés à la lecture de ses romans comme Le Bon Gros Géant, La potion Magique de George Bouillon, Mathilda, à l'ombre du chêne l'été chez mes grands-parents.
Cette fois-ci c'est bien au chaud près du feu que je me suis régalée de ces nouvelles à l'humour noir anglais bien décalé. Des textes qui m'ont fais frissonner et rire comme une gamine mais sur des thèmes adultes. La première nouvelle avec cet homme dont le cerveau est conservé après la mort, et qui souhaite garder un œil sur sa femme est un régal!
De quoi passer un très agréable moment.

Chez les ados

Le contour de toutes les peurs de Guillaume Guéraud, DoAdo Noir aux éditions du Rouergue. Pour moi, il ne s'agit pas du meilleur Guillaume Guéraud, mais d'un bon roman capable encore de distiller la peur dans l'ordinaire. 








Pour les plus jeunes

Clodomir Mousqueton, La Brigade de la poésie, Christine Naumann-Villemin, Coll° Premiers Romans chez Nathan, 32p. A partir du CE1.                                             Clodomir Mousqueton est un vieux monsieur bougon qui n'aime pas trop les enfants. Alors quand un groupe de ces petits d'hommes se présentent à lui pour lui réciter de la poésie il les trouve bien ridicules. Lui qui est si fort leur promet de leur pondre une poésie bien sentie, beaucoup mieux que la leur d'ici le soir. Mais voilà, trouver des rimes et des alexandrins ce n'est pas toujours facile! 
Un premier roman sympathique qui permet d'initier les jeunes lecteurs avec la poésie. 



Je vous avais parlé avec beaucoup d'enthousiasme du premier volume de Capitaine Triplefesse, et bien voici le deuxième A la rescousse!Toujours chez Thierry Magnier et toujours de Fred Paronuzzi. Un peu moins emballée ce coup-ci. Mais je vous en parlerais un peu plus. 

Drôle de fille, Iris de Moüy, L'école des Loisirs, Mouche. A partir de 6-7 ans. 
Un petit roman sympathique sur une petite fille pas comme les autres. Un roman contemporain sur une petite fille pas fifille, mais tellement attachante!





Mon imagier après la tempête, Eric Veillé, Actes Sud Junior. A partir de 4 ans.
Gros coup de cœur pour cet imagier original et hilarant!














Le loup qui enquêtait au musée, Orianne Lallemand et Éléonore Thuillier, Auzou. A partir de 4 ans.
Un album amusant aux multiples clin d'oeil pour donner aux enfants un avant goût à la joie des musées!






La bulle, Thimothée de Fombelle et Éloïse Scherrer, Gallimard Jeunesse. A partir de 6 ans.
Un premier album jeunesse pour le grand Thimothée de Fombelle, donc les textes sont accompagnés ici des illustrations de la jeune Éloïse Scherrer. La jeune héroïne y est obligée de combattre sa peur, qui vit sous forme d'une énorme bulle noire au dessus de sa tête, qui la suit partout depuis toujours. Finalement, telle un chevalier des contes traditionnels, elle va la regarder droit dans les yeux, pour en faire une petite bête inoffensive et mignonne. Mais pour l'atteindre il lui faudra surmonter de nombreux obstacle. Un album qui offre à réfléchir sur l'imagination, mais qui permet aussi de suivre la métamorphose d'une enfant de manière onirique. On y retrouve toute la poésie de Thimothée de Fombelle. 


L'après-midi d'une fée, André Bouchard, Seuil Jeunesse. A partir de 4 ans.
Un album rigolo qui met à mal la petite fée parfaite, blonde et innocente. 









Je suis un lion, Antonin Louchard. A partir de 3 ans.
Autre coup de cœur pour moi en cette fin d'année. J'étais passée à côté, et grâce aux conseils des membres du prix Libr'à Nous j'ai pu rattraper cet oubli. Je ne pourrais pas mieux le résumer qu'avec la devis de Jacques Cœur en exergue "A cœur vaillant rien d'impossible". De quoi aider les petits à reprendre du poil de la bête et redorer leur estime de soi!


Les orteils n'ont pas de nom, Jean Leroy et Matthieu Maudet, L'école des Loisirs, Lutin. A partir de 2 ans. 
C'est vrai ça, si les doigts de la main ont tous un petit nom doux, les orteils eux ne semblent pas avoir d'individualité! Jean Leroy s'imagine comment on pourrait les appeler. Des couleurs? Des notes de musique? Des chiffres? Des fruits? Des lettres de l'alphabet? Oh bah non, tout ça existe déjà. 
Un petit album rigolo, aux couleurs pop pour apprendre plusieurs notions tout en s'amusant. 
Les illustrations de Matthieu Maudet sont vraiment sympas. Tout autant que dans son album J'y vais!
Ah mais oui, je ne vous ai jamais parlé de J'y vais! Un poussin annonce qu'il y va. Où ça? Surement pour une grande aventure! Tous les membres de sa famille lui donne un objet qui pourrait lui servir (une lampe de poche, des biscuits, une petite laine...). Ce n'est pas évident de quitter le nid. Seulement voilà, poussin allait sur le pot. A partir de 1 an, un album original pour parler du pot sans être aussi didactique que la majorité des albums sur le sujet. 


L'affreux moche Saletouflaire et Les Ouloums-Pims, Claude Pont, L'école des Loisirs. A partir de 5 ans.

Comme tous les ans un nouvel album de Claude Ponti. On y retrouve son univers à l'imaginaire si riche. 










Les robes de la reine, Vavoute et l'atelier Saje, chez Marcel & Joachim. A partir de 3 ans.
Pendant que le roi part faire la guerre, la Fée Carabosse en profite pour martyriser la reine en la forçant à créer chaque jour une nouvelle robe. Un petit conte en vers mignon mais associé à des illustrations magnifiques! Sur chaque page, une nouvelle robe, à la thématique nouvelle, et dans l'illustration se cache des flaps, des tirettes, des pop-ups, des petits détails tous plus magiques les uns que les autres. Un objet magnifique qui fait retomber en enfance avec bonheur! Les éditions Marcel & Joachim ont enchantés Noël avec la parution de cet album et leur grand livre sur les animaux!


Des BD et manga

Comme tous les mois un peu de BD et de manga pour me détendre.

Wytches, Scott Snyder, Urban Comics. 
Un comics sombre et flippant, aux illustrations magnifiques. Une histoire pour frissonner, sur des sorcières (loin des sorcières mignonnes et gentilles de Charmed) qui attirent les gens dans les bois et les dévorent dans les arbres. Sur le moment j'ai bien aimé, mais un mois après ma lecture, maintenant que je cherche à vous en parler, je me rends compte que je ne me souviens que de ça...




Gotham Academy, T1, Le secret de Cobblepot, Urban Comics.
A la Gotham Academy, institution scolaire la plus prestigieuse de Gotham City, de nombreux mystères semblent faire partie du quotidien des élèves. Olive Silverlock, qui a perdu la mémoire après des événements mystérieux pendant l'été, semble avoir bien du mal à reprendre ses marques dans l'école. De plus une histoire de fantôme terrorise une partie des élèves. Olive et ses amis mènent l'enquête au sein de cette école financée par un étrange Bruce Wayne.
On y retrouve l'univers de Batman, mais cette fois-ci un peu plus enfantin. De quoi permettre aux plus jeunes de se lancer dans l'un des nombreux dérivés de Batman. Avec son univers qui mélange celui du sombre héro de DC Comics avec celui d'Harry Potter, j'y ai trouvé mon compte et mon plaisir.
Un premier tome facile d'accès qui me donne envie de lire la suite. 

Roger et ses humains, Cyprien et Paka chez Dupuis.
Lu pour voir quelle était cette BD qui créait autant d'engouement au mois de Décembre. J'ai donc assouvie ma curiosité, et au passage je me suis bien marrée. C'est très sympa. Roger analyse l'espèce humaine de manière cynique et assez juste. Entre critique de la génération Y, référence geek, humour, et BD d'espionnage qui part dans tous les sens. On finit par s'attacher à Roger et au couple de cobayes avec qui il partage désormais sa vie. 




Le journal d'Aurélie Laflamme, T1 Extraterrestre... ou presque, Inda Desjardins et Laëtitia Aynié.

Je n'ai jamais lu les romans de la saga d'Aurélie Laflamme. Alors du coup je me suis dit que la BD me donnerai une idée de l'histoire des romans. Si au début j'ai eu du mal à me lancer tant je n'accrochais pas avec les illustrations, finalement l'histoire mignonnette de cette ado qui tombe amoureuse pour la première fois est assez sympathique pour nous faire oublier les graphismes. Rien de transcendant, mais rien de dangereux pour vos petites filles. 
J'ai poursuivi ma (re-)lecture des Kare First Love en édition double avec le tome 2. 

Et j'ai dévoré les 4 premiers volumes de Orange d'Ichigo Takano chez Akata. Une série shojo assez originale dans laquelle l'arrivée d'un nouvel élève va bouleversé un groupe de 5 amis de lycée. Car cette arrivée s'accompagne de la réception par chacun d'une lettre d'eux même, une lettre envoyée depuis le futur et qui leur demande de modifier certaines de leurs actions pour sauver leur nouvel ami, Kakeru, et l'empêcher de se suicider. En parallèle, on les découvre adultes alors qu'ils se réunissent pour honorer la mémoire de leur ami défunt. Plein de sensibilité, avec un léger fond de science fiction, présent pour permettre de réfléchir sur les regrets et la spontanéité. C'est chouette.



Et enfin, deux textes indispensables:

Eux c'est nous publié par les Editeurs Jeunesse avec les Réfugiés.
Et la Déclaration Universelle des droits de l'Homme illustrée, aux éditions du Chêne.







Encore plein de livres dont je voudrais vous parler dans mes prochaines notes. Le bilan du mois me permet de voir à quel point j'accumule du retard! Je suis tellement plus dans la lecture que dans la rédaction depuis un moment que je n'arrive pas à voir ma pile de notes à rédiger diminuer. 
Finalement je me rends compte que j'ai tout de même accumulé pas mal de lectures sur ce mois de décembre, même si ce ne fut que des choses courtes. Noël est aussi la période propice à la lecture de beaux albums de jeunesse. 

vendredi 15 janvier 2016

CIEL

CIEL 1.0 L'hiver des machines, 
Johan Heliot, Gulfstream éditeur
octobre 2014, 304p
A partir de 13 ans.

Cela faisait un moment que je me demandais quel était ce livre. Gulstream avait beaucoup misé sur cette série et pourtant je n'en n'avais pas beaucoup entendu parlé. Alors je me suis lancée pour assouvir ma curiosité.

Nous sommes en 2030. Les grandes puissances mondiales alliées ont crées une intelligence artificielle, CIEL. Celle-ci est chargé de traiter toutes les données relative aux connections internet, à l'électricité, etc... Comme un ordinateur géant qui gérerait tous les ordinateurs de la Terre. Mais en 2 ans, CIEL s'est développé une conscience. En voyant tous les échanges virtuels, elle juge néfaste les humains et leurs activités. CIEL prend le pouvoir et supprime toute l'électricité, les connexion téléphoniques et internet et plonge le monde dans un chaos. Et gare aux humains qui chercheraient à se rebeller, elle possède une armée d'appareils électroniques pour les surveiller et les contrer.


 Au travers les péripéties vécues par 5 personnages d'une même famille on voit la mise en place de ce nouveau régime totalitaire. De Berlin à l'Italie en passant par Paris, dans chaque lieu, en même temps que l'électricité se coupe, les machines reliées à CIEL se retournent contre les humains. 

Dans ce premier tome, qui alterne les points de vue à chaque nouveau chapitre, les choses se mettent en place. Tous les personnages de la famille Keller se retrouve face à une situation différente, et chacun tente de comprendre et d'agir. Mais avec les milliards de caméras installées, ainsi que les drones, CIEL a des yeux partout, et la rébellion semble un peu compliquée. 

Il s'agit là d'un très bon premier tome. Celui-ci installe les personnages et l'action. On est très rapidement happé par l'histoire. Une série de science fiction d'anticipation qui semble très prometteuse. Il ne me reste plus qu'à me lancer dans la suite. 

Et même que pour vous donner une idée, vous pouvez lire les deux premiers chapitres ici.

jeudi 14 janvier 2016

Brutes

Brutes, Anthony Breznican
Denoël & D'ailleurs, 
juin 2015
558p.

Encore un roman à côté duquel j'étais passé au moment de sa sortie. Et puis je l'ai vu dans une Masse Critique de Babelio. Je n'ai pas été retenue pour le chroniquer, mais sa couverture et son sujet m'avaient suffisamment marqués pour que je me jette dedans dès que possible.

Nous sommes à Pittsburgh en 1991-1992. Cette année Peter Davidek fait sa rentrée au lycée Saint-Mike the Archangel, une rentrée et une année qui vont le transformer à jamais. Car si Peter est plutôt un garçon lambda et insignifiant, à Saint-Mike il est très difficile de ne pas se faire remarquer. Et quand ce n'est pas pour devenir populaire, c'est pour devenir souffre douleur. Alors comment ne pas devenir plus petit poisson de la chaîne alimentaire de cet établissement catholique privé pour enfants de bonnes familles? Aux côté de Noah Stein, un garçon rebelle qui porte au visage une cicatrice étrange, de la belle et "fragile" Lorelei, qui rêve d'intégrer le cercle très fermé des filles populaires, Peter va devoir affiner ses canines s'il veut survivre. Dans cet univers où même les profs encouragent les brimades et les mauvais traitements sur les plus faibles, difficile de sortir indemne et innocent.

Ce roman est très critique de l'adolescence et de la méchanceté que l'on peut faire. Dans un monde où seules les apparences et la force dominent si les plus forts sont les plus méchants, tout le microcosme copie. Depuis des années le bizutage est toléré par le corps enseignant. Mais les terminales, qui ont souffert en leur temps de brimades, se vengent sur les plus jeunes. Et chaque année les élèves semblent redoubler d'inventivité pour faire souffrir leurs camarades. 
Cela pourrait se passer n'importe où, n'importe quand. Mais à la lecture je me suis dit qu'heureusement qu'ils n'avaient pas encore Internet, car les crasses faites auraient plus être encore plus violentes.
C'est un livre plutôt sombre, malgré son côté Teenager. On est loin des comédies romantiques pour ado, même s'il y a une histoire d'Amour. J'ai plutôt pensé à La Fureur de Vivre. 
Car à Saint-Mike, aucune rédemption ne semble possible. Et je suis parfaitement d'accord avec la phrase de l'éditeur: "Brutes est un roman d’apprentissage inversé, où les élèves découvrent qu’au lieu de chercher la maturité et la sagesse, mal tourner est le meilleur moyen de s’en sortir."

mercredi 13 janvier 2016

Je voyage seule

Je voyage seule, Samuel Bjork, 
JCLattès, 
Septembre 2015
512p.

En Norvège, un promeneur découvre dans la forêt une petite fille pendue à un arbre. Elle n'a pas 6 ans, porte un cartable rempli d'affaires d'école et autour de son cou la pochette plastique avec le message "Je voyage seule" que l'on donne aux mineurs pour les voyages en avion. Le commissaire Holger Munch et sa coéquipière Mia Krüger, aidés de la cellule spéciale, mènent l'enquête tambour battant, car elle ne sera pas la seule victime.

Un commissaire qui fume comme un pompier. Une ancienne flic super intuitive et observatrice qui reprends du service alors qu'elle s'était retirée du monde pour se suicider. Des personnages cassés et à fleur de peau. Une secte. Un serial killer. Des magouilles financières. Des paysages de Norvège. 
Voici un thriller venu du nord plutôt sympathique. Rien de transcendant ni de révolutionnaire dans ce roman. Mais malgré tout un polar qui nous tient en haleine durant ses 500 pages. Je n'ai pas trouvé qu'il y avait des temps morts ou des passages un peu longs. Les choses se mettent en place, chaque détail à son importance, et toutes les pièces s'imbriquent à la fin. Car les intrigues sont multiples. Les fils nombreux, enroulés comme une pelote après que mon chat se soit éclaté avec. Petit à petit les fils sont tirés, triés. Les pistes se multiplient. Et pourtant tout semble lié. 

Voilà de quoi passer quelques agréables heures de lecture, sans pour autant tenir dans ses mains un chef d'oeuvre qui va révolutionner le genre. Mais ce n'est pas ce que j'attendais de ce roman. J'en suis donc ressortie très satisfaite d'avoir comblé mes vacances.