En cette rentrée littéraire 2016, les éditions Rivages nous offre le 4ème roman d'Emily St. John Mandel, le magnifique Station Eleven.
On pourrait croire au premier abord qu'il s'agit d'un livre de pure Science-Fiction. Nous sommes en Amérique du Nord. La civilisation s'est totalement effondrée suite à une pandémie mondiale foudroyante. Et dans ce paysage post apocalyptique, un petit groupe nomade, voyage sur les routes désertes, de microcosme de survivants en microcosme, pour jouer du Shakespeare. Cette troupe qui considère que "Survivre ne suffit pas", apporte du théâtre, de la musique, et du rêve dans un monde qui ne connait plus les arts.
En parallèle des pérégrinations de la Symphonie Itinérante, nous suivons d'autres personnages, tous ayant connus de près ou de loin Arthur Leander. Acteur mort sur scène d'une crise cardiaque, alors qu'il interprétait le Roi Lear de Shakespeare, juste avant le début de la pandémie, et que le monde ne sombre dans le chaos.
L'auteur nous offre là un roman très beau et mélancolique. Elle y alterne les périodes, passant d'avant la pandémie à l'An 20, passant d'un personnage à un autre. Et pourtant tout se tient. Tout semble avoir sa place, dans un équilibre parfait.
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