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vendredi 28 mars 2014

Les 100

Les 100, Tome 1, Kass Morgan
R, Robert Laffont, 378p.
 
 
Oh je l'attendais avec impatience celui-ci! Un roman de SF post-apocalyptique pour ados, le genre de friandise dont je raffole.
 
Il y a environs 300 ans la IIIème Guerre Mondiale a provoqué une catastrophe nucléaire planétaire. Quelques survivants ont pu y réchapper en se réfugiant sur un vaisseau spatial où ils se terrent en attendant que les choses se tassent. Un vaisseau en 3 parties distinctes (qui ne sont pas sans rappeler les classes sociales), régit par des règles très strictes. L'équilibre qui permet la survie y est précaire, il faut donc faire attention au réserves comme l'eau, mais aussi à la régulation de la population. On ne s'embarrasse donc pas des criminels qui bafouent les lois de cette société. Mais la situation devient critique, et 100 jeunes mineurs détenus normalement jusqu'à leur majorité, sont choisis pour être renvoyés sur Terre. Munis de bracelets qui transmettent des informations au vaisseau mère, ils permettront de voir la viabilité d'un retour sur la planète de l'ensemble des survivants. Parmi ces 100 cobayes, nous en suivons 4, narrateurs chacun leur tour, des évènements présents mais aussi d'un passé proche. 2 filles et 2 garçons aux destins mêlés, témoins pour toute une génération.
 
 
Franchement c'est pas mal. L'idée de départ est vraiment extra et m'a rappelé quelque peu le magnifique Silo de Hugues Howey (publié chez Actes Sud et dont je n'ai pas encore parlé). Mais bon on est tout de même loin de la qualité anxiogène de Silo. Car si le postulat de départ est génial, l'univers dans le vaisseau et sur cette Terre qui reprend du poil de la bête sans humains parfaitement bien décris, j'ai tout de même été quelque peu déçue.
J'ai trouvé assez agaçant la construction des chapitres. Dans chacun d'entre eux, le narrateur raconte ce dont il est témoin, puis revient ensuite sur un flash-back qui éclaire progressivement le pourquoi du comment on en est arrivé là. Au final j'ai trouvé cette construction un peu lassante. De plus elle casse le rythme et la narration en devient lente.
Autre déception, les romances. Je veux bien que ce soit des adolescents les héros et qu'ils soient en pleine ébullition sentimentale. Mais  dans ce contexte de survie c'est trop. Les "Je t'aime, je ne peux vivre sans toi", les "Je t'aime moi non plus" sont, à mon goût, un peu trop présents. J'aurais voulu quelque chose d'un peu plus punchy, il manque de l'action. Et on arrive à la fin du premier tome au moment où cette dernière devient véritablement intéressante.
 
Autre bémol, les prénoms des deux héroïnes narratrices que je trouve un peu proche. Clarck et Glass. D'ailleurs je ne suis pas la seule à les trouver proche, puisque l'auteur (ou est-ce une erreur de traduction) confond souvent les deux. A plusieurs reprises on se retrouve dans un chapitre raconté par l'une d'entre elle, et hop le prénom de l'autre apparait par erreur.
 
Une série inspirée par le roman a débuté en janvier 2014 sur la chaine américaine CW. A voir la bande annonce, je pense que je serais plus satisfaite car elle m'a l'air bien plus centré sur l'action que sur les sentiments amoureux des personnages. A voir, donc.
 
En résumé, un sentiment mitigé. Une déception face à ce que j'en attendais...

1 commentaire:

  1. Chronique sympa. Comme tu l'as déjà souligné, je te rejoins dans ce que tu dis. Je vais tester la série, j'ai hâte de voir ce que cela va donner.

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