Menu

Rechercher dans ce blog

samedi 21 septembre 2013

Série B

On a tous dans notre filmographie indispensable au moins 1 ou 2 films de Série B que l'on juge culte. Pas besoin d'avoir un gros budget pour faire de la qualité.
Sarbacane lançait en mars dernier une nouvelle collection, à partir de 8-9 ans, de romans sous le nom de Série B.
Des couvertures flashy, reprenant les codes des films de séries B des années 50, deux titres qui laissent sous entendre un bon film distrayant bien pourri. Il ne m'en fallait pas plus pour me donner envie.

Je vous présente donc aujourd'hui, avec un peu de retard il est vrai, King Kaloumar et Bob le raté, les deux premiers titres de la collection Série B.


King Kaloumar, Guillaume Guéraud et Claire Franek
Sarbacance, coll° Série B, 65p.

"Une histoire vraie tout près d'ici avec du soleil, des maillots de bain, du flamenco et des tapas, mais aussi la plus grande armée du monde entier et un monstre qui a vraiment existé pour de vrai!"

Sur la côte andalouse, Carlos est vendeur ambulant de tapas, tandis que Carmen, sa femme, est danseuse de flamenco. Sous la chaleur écrasante de l'été, tout se passe au mieux pour eux et les touristes venus se prélasser au soleil. Mais c'était sans compter sur l'arrivée d'un monstre venu des profondeurs! 

Bob le raté, Guillaume Guéraud et Alfred, 
Sarbacane, coll° Série B, 65p.

"Une histoire criminelle au cœur de la pègre, avec des gangsters de haut vol et des personnages hauts en couleur de la poisse et de la chance aussi des allumettes et la femme du président des Etat-Unis!"

Bob McQueen est le pire gangster que la Terre n'ai jamais porté. Tellement mauvais qu'il est surnommé Bob le raté. Pas un seul de ses coups n'a fonctionné. Alors à sa sortie de prison, personne ne l'attend. Et quand il décide de se confronter aux plus grands criminels du monde dans une compétition qui offrira au gagnant La Palme des Voleurs, tout le monde se moque de lui. Et si la chance finissait enfin par lui sourire...


Voici donc deux courts romans décalés qui ouvrent la collection. La mise en page et l'inventivité graphique en font des objets forts attrayant. Mais en plus les histoires sont bonnes. Non vraiment, Sarbacane nous offre là deux petits ovnis dans la littérature jeunesse à côté desquels il serait dommage de passer. Faire découvrir aux enfants la littérature par le biais de ces deux romans délirants n'est pas une mauvaise idée. Au contraire. Un peu de folie, de décalage et un souffle frais sur la littérature jeunesse.

    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Mon blog se nourrit de vos commentaires, mais veillez à être respectueux!