L'étranger de Cabu,
en collaboration avec SOS Racisme,
Le cherche Midi,
96p, mai 2002.
En mai 2002, après les résultats du FN au premier tour des présidentielles, Le cherche Midi et SOS Racisme publiaient ensembles ce petit recueil des dessins de Cabu. Certains de ses dessins avaient été publiés dans Charlie Hebdo, d'autres venaient du Canard Enchaîné ou autres.
Tous ces dessins autour du racisme, de la montée de l'extrême droite, de Le Pen... compilés dans cet ouvrage ne sont pas récents. Pourtant nombre d'entre eux nous parlent encore.
C'est drôle, caustique, piquant, comme souvent chez Cabu. Et ça tombe souvent bien juste.
Puisqu'un dessin vaut plus qu'un long discours, il suffit de remplacer "Jean-Marie" par Marine et il est encore plus d'actualité.
L'étranger de Cabu, p76-77.
Le Cherche Midi, 2002.
Ce 7 janvier est un jour choquant et sombre pour tous. Mais attention à ce qu'il n'offre pas une porte ouverte aux extrémismes de tous bords. Cabu se battait contre une seule race, celle des cons. La liberté d'expression a été bafouée hier. Mais nous nous devons d'être encore plus vigilants à ce que soit respectés nos semblables humains de toutes confessions. Des types qui n'avaient ni humour ni assez d'intelligence pour répondre à des dessins et des mots par des dessins et des mots ont assassinés 12 innocents. N'oublions pas de rire de tout en restant unis.
Comme le disait Cabu dans sa préface à son livre Peut-on encore rire de tout? (Le Cherche Midi, mars 2012)
"Peut-on rire de tout?
Et pourra-t-on encore demain rire de tout?
Ces question méritent d'être posées...
Et c'est l'objectif de ce livre.
Pas de limites à l'humour qui est au service de la liberté d'expression, car là où l'humour s'arrête, bien souvent la place est laissée à la censure ou l'autocensure.
Pas de limites à l'humour qui est au service de la liberté d'expression, car là où l'humour s'arrête, bien souvent la place est laissée à la censure ou l'autocensure.
Ni les religions et leurs intégristes,
ni les idéologues et leurs militants,
ni les bons pensants et leurs préjugés
ne doivent pouvoir entraver le droit à la caricature, fut-elle excessive.
Cabu."
Au 12 innocents qui eux, avaient de l'humour.
"Parfois quand on désespère de l'actualité, un de ses croquis nous fait bien marrer et surtout nous rappelle que le tragique, la violence, la haine parfois, ne résistent pas aux éclats de rire". Malek Boutih, en préface de L'étranger de Cabu.
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