Les Morsures de l'ombre,
Karine Giébel,
Pocket, Septembre 2009
320p.
Le 7 mars dernier Karine Giébel était présente à la librairie Au Vent des Mots de Lorient pour une dédicace. J'avais un peu honte de ne l'avoir découverte qu'en 2012 pour son roman Juste une ombre (un thriller qui m'a tenu en éveil dans des nuits blanches). Alors je lui ai demandé, parmi ses anciens romans, lequel elle me conseillait. Elle a hésité, m'a parlé de plusieurs et finalement je me suis arrêté sur celui-ci.
Benoît, commissaire de police, se réveille douloureusement. Une impression tenace de gueule de bois. Peu de souvenirs. Confusion. Froid. Il reprend ses esprits dans une cave, enfermé. Autour de lui des barreaux. Pourquoi cette belle jeune femme rousse, rencontrée la veille sur le bord d'une route où sa voiture était tombée en panne, le retient-elle prisonnier?
Commence un huis clôt angoissant, dans le froid de décembre, au fond d'une cave. Un huis clôt au frontière de l'horreur, entre tortures, pressions, jeux de manipulation, folie. Quel crime veut-elle lui faire avouer?
Karine Giébel est forte. Elle me maintient sans cesse éveillée, avide de connaitre la suite de ses romans. J'aime ses personnages, attachants, ni tout noir ni tout blanc. Pas de bons entièrement bons. Nous avons tous une part d'ombre.
Dans ce roman elle réfléchie aussi sur la frontière ténue entre bourreau et victime. Quand la douleur détraque.
Un roman haletant, pleins de rebondissements.
De quoi ravir les lecteurs de thrillers.
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